André Francis (1897-1976)
André Francis (1897-1976). Né dans une famille de petits paysans belges, il quitte l’école à onze ans pour travailler dans la ferme paternelle. Il restera fidèle à son milieu, exploitant toute sa vie ses cinq hectares. Ses Poèmes paysans (1928, rééd. sous le titre Poèmes de la terre et des hommes, Georges Hoyoux, 1964) sont défendus par Poulaille dans Nouvel Age littéraire et constituent un des meilleurs exemples d’une poésie prolétarienne. Une anthologie de ses textes, La Gerbe du soir, a été publiée en 1974. André, qui a signé le Manifeste de l’équipe belge des écrivains prolétariens en 1928, est aussi un romancier. Dans Les Affamés (Valois, 1931, rééd, Liège, Editions « W’Allons-nous ? », 1985), il évoque sa déportation en Allemagne pendant la Première Guerre. Il est l’auteur d’un deuxième roman, Quatre hommes dans la forêt (Rieder, 1938) et de nouvelles, À l’ombre du clocher (Arlon, 1941).