Anglade Jean (1915)

Anglade Jean (1915). Né le 18 mars 1915 à Thiers (Puy-de-Dôme). Après des études à l’École normale de Clermont-Ferrand, il est nommé instituteur, puis professeur de lettres dans l’enseignement technique; en 1947, il obtient l’agrégation d’italien, langue qu’il enseigne aux lycées de Tunis (1947), de Gap (1948), puis de Clermont-Ferrand (à partir de 1949). Auteur de nombreux ouvrages, il exerce sa plume dans des directions variées : traductions de grands textes italiens (les Fioretti de saint François d’Assise, Le Décaméron de Boccace, Le Prince de Machiavel) ; poèmes (Chants de guerre et de paix, 1945) ; essais (La Vie quotidienne dans le Massif central au XIXe siècle, 1971 ; La Vie quotidienne contemporaine en Italie, 1973 ; Les Grandes Heures de l’Auvergne, 1977 ; L'Auvergne et le Massif central d’hier et de demain, 1981); biographies (Hervé Bazin, 1962; Sidoine Apollinaire, 1963). Comme romancier amoureux de sa terre natale, il célèbre longuement l’Auvergne dans des œuvres truculentes, parfois burlesques, parfois acides, le plus souvent souriantes et tendres : Le Chien du Seigneur (1952), Les Mauvais Pauvres (1954), L’Immeuble Taub (1956, prix Populiste), Le Péché d’écarlate (1960, prix de l’Académie du Vernet, prix Jean Ciblé), La Foi et la montagne (1961, prix des Libraires), La Garance (1963), Une pomme oubliée (1969, prix Sully-Olivier de Serres), Le Point de suspension (1969, prix de l’Humour noir), Un front de marbre (1970), Le Voleur de coloquintes (1972, un de ses plus grands succès), Le Tilleul du soir (1975), Le Tour du doigt (1977), Le Pays oublié (1982), Les Bons Dieux (1984), La Dame aux ronces (1989), Juste avant l’aube (1990), Y a pas d’bon Dieu (1993).