Pour Antoine Adam, le théâtre de Racine représente « un monde cruel, peuplé d'êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang » (Histoire de la littérature française au XVIIe siècle). Cette affirmation correspond-elle à votre lecture d'Andromaque ?
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- Pour Antoine Adam, le théâtre de Racine représente « un monde cruel ; peuplé d'êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang ». Cette affirmation correspond-elle à la lecture Andromaque de Racine ?
- Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même si
- « Un texte dramatique est un texte littéraire conçu en vue d'être représenté : sa nature est double ; il n'existe pas sans un style, appréciable à la lecture, et pourtant ses valeurs propres ne peuvent pleinement jaillir que par le jeu du théâtre, par la représentation. » Commentez cette affirmation de Pierre-Henri Simon.
- Un critique moderne écrit à propos de la Lettre à d'Alembert sur les spectacles. « C'est cette curieuse liaison entre le sentiment, la littérature et la politique, qu'il faut dévoiler ». Votre lecture de l'oeuvre de Rousseau inscrite au programme vous semble-t-elle éclairée par cette affirmation ?
- En parlant de ses héros, et avant d'écrire Madame Bovary , Flaubert déclarait : Ce qu'ils sont maintenant, ce qu'ils font, ce qu'ils rêvent est le résultat de ce qu'ils ont été, de ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils ont rêvé. Cette affirmation vous semble-t-elle correspondre à la définition d'un personnage de roman ou correspond-elle plus étroitement à celle du XIXème siècle? Cette conception a-t-elle évolué ?