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Dans ma maison: Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous?

Publié le 05/12/2022

Extrait du document

« Corpus n°3 : Dans ma maison La maison est un élément fondamental dans l’histoire de la vie des femmes et des hommes. De nos jours, elle est souvent d’abord pensée comme le lieu où habite la famille.

L’expression “fonder un foyer”, montre qu’elle représente une base de vie essentielle et une référence dans la vie des humains.

Mais si elle peut être perçue comme quelque chose de positif, ce n’est pas toujours le cas et elle peut au contraire se révéler comme le lieu de souffrance. Trois des documents le montrent dans le contexte du récent : le dossier d’Aurore CHAILLOU “Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous?”, l’affiche de l’association La Fondation Abbé Pierre et l’extrait de Cécile BOUANCHAUD “Logements vides pour SDF : “J’ai retrouvé ce que ça voulait dire “avoir une intimité”. Et enfin, “La situation de la classe ouvrière en Angleterre en 1844” de Friedrich ENGELS, nous plonge au milieu du XIXème siècle. Quelque soit l’époque, ces documents nous amènent à nous poser la question de savoir comment peut-on vivre sans maison et comment la société intervient-elle dans les problèmes de logement. C’est pourquoi, une première partie a pour objet de montrer comment peut-on vivre sans maison.

Ensuite, une deuxième partie s’attache à présenter comment la société intervient-elle face aux problèmes de logement. Tout d’abord, on peut passer du jour au lendemain d’une vie paisible avec un travail et un logement à une vie complètement différente, sans travail et sans logement.

C’est le cas dans le dossier d’Aurore CHAILLOU.

Monsieur Z avait fait des études de sciences de l’information dans une école d’ingénieur et dit d’avoir “connu les débuts d’internet en France”.

Quelques années plus tard, il se retrouve à la rue. Durant son témoignage, il raconte le fait que dehors on ne s’installe pas n’importe où, on s’assure que le lieu est sûr, qu’il n’y a pas de gens qui trainent et pas de trafic de drogues.

Il se dit être devenu animal.

Lorsqu’on est à la rue, on doit toujours se méfier, surveiller tout ce qu'il se passe, c’est pourquoi c’est très fatigant physiquement et moralement.

Monsieur Z se livre en disant que dans la rue, on est mis à nu devant tout le monde, on a pas d’intimité.

On retrouve cette idée de non intimité et de regard des autres dans l’extrait de Cécile BOUANCHAUD lorsque Bobby et Plume racontent que quand il a trouvé un logement, le regard des gens a changé. Par ailleurs, l’affiche de sensibilisation et l’extrait du texte de Friedrich ENGELS, ont un point commun.

Celui-ci, est le non logement et le mal logement.

La campagne de sensibilisation, fait voler en éclat l’idée reçue selon laquelle avoir un travail constitue la garantie de pouvoir accéder à un logement digne et sensibilise l'opinion au problème auquel de plus en plus de Français sont confrontés : comment accéder au logement et s'y maintenir lorsque l'emploi est précaire ou lorsque les ressources sont modestes.

C’est également cette idée que Friedrich ENGELS souhaite mettre en évidence. Il dénonce les logements des travailleurs les plus mal payés à Londres, je cite “les maison sont habitées de la cave aux combles, aussi sales à l’extérieur qu’à l’intérieur, et ont ont aspect tel que la personne n’éprouverait le désir d’y habiter” “C’est là qu’habitent les plus pauvres, les travailleurs les plus mal payés, avec les voleurs, les escrocs et les victimes de la prostitution, tous pêle-mêle”. Désormais, avoir un travail ne nous garantit plus d’avoir un logement décent..... »

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