L'ANIMAL DANS LA LITTÉRATURE ET LES ARTS

« L'ANIMAL DANS LA LITTÉRATURE ET LES ARTS XVIIIe siècle I. Connaître et définir l’animal L’importance des animaux va croissante avec l’urbanisation. L’évolution démographique amène à l’explosion de la consommation de lait, de vêtements (laine) et de viande (évolution démographique = population plus riche = plus de viande). Les bêtes sont utilisées pour les machines industrielles et sont encore utilisées comme moyen de transport. Il y a de plus en plus d’animaux de compagnie, comme par exemple le chien (les gens ont plus d’argent pour les nourrir), les oiseaux, etc. La population étant plus riche, les loisirs augmentent comme les combats de coq, la corrida, etc. Il y avait des embouteillages et une insalubrité.

La présence des animaux va changer le sens olfactif (Corbin). L'hygiénisme est une théorie qui dit que si on améliore les conditions de vie des gens, ils auront une meilleure santé.

Elle naît au XVIIIe siècle.

Les animaux sont contraires à cette hygiène. Arnaud Exbalin explique qu’à Mexico, les chiens errants sont chassés et tués car ils cristallisent toutes les peurs urbaines.

La faute est rejetée sur eux.

Les gens pensent que les chiens errants véhiculent la peste. Louis-Sébastien Mercier a écrit Tableaux de Paris (1781). Il y a des progrès en zoologie très forts. Linné a construit la zoologie moderne et mis en place une classification dans Système de la nature, encore utilisée aujourd’hui (mammifères, oiseaux, etc.). Buffon réaffirme l’unité du plan de la nature. Cuvier parle de la fixité des espèces. Louis-Antoine de Bougainville, Jean François de la Pérouse et James Cook font des voyages.

Ils participent par leur récit de voyage à une appréciation de plus en plus fine du règne animal.

Tous ces grands voyages participent à nourrir l’encyclopédie.

Par exemple, Bougainville y apporte des informations sur les kangourous. Jardin botanique, encyclopédie (Diderot) Tous ces progrès affirment le spécisme.. »