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L’avenir de la région

Publié le 01/05/2022

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« Préparation aux épreuves Dictée Corrigé L’avenir de la région Texte sans fautes d’orthographe. L’avenir de la région En France, les hommes de gouvernement, quelle que soit leur idéologie, se méfient de la région, en quelque sorte viscéralement.

Néanmoins, la région existe.

Elle fait désormais partie, de façon irréversible, du système administratif français. Mais ceux qui ont cru en la régionalisation et qui y croient encore comme un moyen de dynamiser l’administration française et d’établir un nouvel équilibre de pouvoirs dans le pays peuvent-ils se contenter de cette constatation ? L’ambition de la région ne saurait se limiter à n’être qu’un échelon d’administration de plus — un échelon « coincé » entre un État qui a gardé l’essentiel de ses prérogatives et un département rajeuni et revigoré. Si tel était le cas, la décentralisation n’aurait abouti qu’à une complication inutile et onéreuse de l’organisation territoriale, à un alourdissement de la bureaucratie qui pèse sur la société française. L’avenir de la région n’est pas, en vérité, dans la compétition avec d’autres collectivités.

Il est dans la façon dont elle saura valoriser ses atouts, dans sa capacité à assumer pleinement la vocation qui lui est propre [...] L’avenir de la région est également dans l’innovation et dans l’imagination.

Parce qu’elle est une administration nouvelle que n’alourdissent pas encore les habitudes, la région peut agir avec une plus grande souplesse et manifester une plus grande créativité.

D’ailleurs les domaines dans lesquels elle intervient exigent, en permanence, l’innovation. Extrait d’un article de Bernard STASI dans le journal Le Monde. Commentaires : soit : verbe être au présent du subjonctif, s’accorde avec son sujet idéologie, singulier. se méfient : verbe se méfier au présent de l’indicatif, s’accorde avec son sujet les hommes de gouvernement, pluriel. viscéralement : adverbe formé sur l’adjectif viscérale, de la famille de viscère, sc. cru : participe passé du verbe croire, ne prend pas d’accent.

À ne pas confondre avec le participe passé du verbe croître qui, lui, prend un accent circonflexe. croient : verbe croire au présent de l’indicatif, s’accorde avec son sujet, qui, mis pour son antécédent ceux, pluriel. naître : prend un accent circonflexe comme tous les verbes en -aître : paraître, connaître, paître, etc. ses : ce sont les prérogatives de l’État, les siennes, adjectif possessif et non démonstratif. onéreuse : rien à voir avec la famille de honneur, honorable...

Ne prend pas de h. valoriser : verbe du premier groupe, s’écrit à l’infinitif lorsqu’on peut le remplacer par un infinitif du troisième groupe, prendre par exemple. créativité : la plupart des noms féminins se teminent en -é (sans e) : la beauté, une cité, la gaieté, la moitié, l’amitié, la clé, etc.. »

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