BENJAMIN CONSTANT De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes ( 1819 )
Publié le 27/11/2022
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BENJAMIN CONSTANT
De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes ( 1819 )
Dans ce discours, Benjamins Constant compare la liberté des anciens à la liberté des
Modernes.
La liberté des Anciens, pour lui, c’était la participation active au pouvoir
collectif.
Mais cette liberté, c’était aussi, pour l’individu, se soumettre complètement à
l’autorité.
Il s’agit uniquement d’une liberté autours du publique et non du privé, l’individu
n’a aucun droit.
Par ailleurs, la liberté des modernes, correspond davantage à une protections dans la liberté
privée et laisse l’opportunité à l’individu d’agir comme il veut.
Pour les modernes, ce qui
importe, ce n’est plus le côté publique, mais celui du privé.
Constant explique que le
commerce joue un rôle là-dedans car l’individu cherchera à obtenir ce qu’il désir et que ce
qui l’importe çà sera une sorte d’indépendance.
Pour Constant, la liberté individuelle est très importante, et il ne faut surtout pas la sacrifier
pour la liberté politique ( la liberté des Anciens).
Les individus ont des droits individuels, et
le publique ne peut pas les négliger.
Pour lui le meilleure système politique, c’est le système
représentatif.
Le fait de voter est une matière pour l’homme de participer à la vie politique
de manière à ce que ces intérêts puissent être pris en compte.
Benjamin Constant opte pour
la combinaison de la liberté des anciens et celui du moderne sans négliger l’un ou l’autre.
FRANCOIS DE SINGLY
L’individualisme est un humanisme ( 2005 )
Dans ce texte, Francois de Singly répond aux détracteurs de l’individualisme ( antimodernes).
Il fait comprendre comment l’individualisme dessine l’idéal d’une société ou il
n’y aurait plus « ni esclaves, ni homme, ni femme, mais ou chacun serait un individu « à
part entière ».
Souvent on peut penser que l’individualisme comme le règne de la
concurrence généralisée, de la guerre de tous contre tous, eT du libéralisme économique.
C’est oublier que l’individualisme occidental est tout autre chose: avoir par exemple,
participer à une élection démocratique et aux décision concernant sa vie...Certes, cette
liberté exige des condition sociales particulières: l’individu doit avoir les moyens de devenir
lui-même et il ne doit pas subir de discrimination.
Ce texte met en valeurs le bon côté et avantages de l’individualisme, il critique avec des
arguments fondées ce qui pense que l’individualisme est néfaste et qui essaye de faire que
certains soient moins « individus » que d’autres.
L’Ere du vide, Gilles Lipovetsky
L’Ere du vide : essais sur l’individualisme est un essai du sociologue Gilles Lipovetsky
publié en 1983.
Dans cet ouvrage Lipovetsky analyse l’avènement d’une nouvelle forme d’invidualisme.
L’Ere du vie est le nom donné par Lipovetsky pour décrire l’ère dans lequel est entré
l’Occident depuis la fin des années 60 ; une nouvelle ère d’émancipation, l’avènement d’un
individualisme inédit, alliant une socialisation douce et permissive à une personnalisation
systématique de la vie quotidienne.
L’individu, un nouveau « Narcisse », se caractérise alors par un grand vide, une absence
totale de transcendance.
Il n’a pas de sentiment d’appartenance, et aucun idéal ne mériterait
pour lui qu’il y sacrifie sa vie.
Le Narcisse n ‘aime ni ne déteste la politique ou la religion ;
il ne s’en préoccupe juste pas, il est même complètement hermétique à ces sujets.
Il est
uniquement préoccupé par lui-même, par ses relations sentimentales, par ses activités
sportives ou encore par ses futurs achats.
Il ne croit plus ni à la grandeur ni au sacrifice ; il
est tellement dans une vie superficielle et de surface que le sacrifice est pour lui quelque
chose d’impossible.
Il pense que derrière chaque sacrifice il y a forcément un intérêt
personnel.
Le Narcisse est obsédé par la liberté, et la liberté pour lui se caractérise par le fait de faire ce
que l’on veut.
Il veut pouvoir modifier sa vie comme il le souhaite, sans contraintes ou
restrictions.
Il est évidemment très individuel, la collectivité pouvant freiner ses libertés.
Lorsque qu’il est intéressé par un sujet, le Narcisse reste toujours à la surface de ce sujet et
ne creuse pas plus loin de peur de s’enfermer dans un seul centre d’intérêt.
En grand
consommateur il demande des divertissements rapides et faciles, qui ne lui demande pas de
réfléchir trop à d’autres sujets que lui-même.
La société où évolue le Narcisse est une société narcissique, qui se moche du passé et du
futur, et pour laquelle seul le présent compte.
Cette société se caractérise par le rejet des
traditions, qui entraverait la liberté de l’individu, et le refus de transmettre, de peur
d’entraver la liberté la liberté de l’autre.
Le Narcisse ressent un grand sentiment de solitude.
Il ressent un vide intérieur, même si il....
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