CARNET DE LECTURE: LES CARACTERES LIVRE V : De la société et de la conversation
Publié le 02/05/2024
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CARNET DE LECTURE: LES CARACTERES
LIVRE V : De la société et de la conversation
Dans De la société et de la conversation (livre V), La Bruyère évoque l’art d’être en société.
Il dresse le portrait de personnages contraires aux valeurs de civilité, de politesse et
d’honnêteté.
Remarques : « Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun.
»
« Toute révélation d’un secret est la faute de celui qui l’a confié.
» -> Le rôle de
l’education est très important, il est essentiel à l’honnète homme d’avoir eu une bonne
éducation.
Grâce à celle-ci, il connait les valeurs (de la société) par exemple garder un secret .
On peut même dire que qu’on ne serai pas supris de lui d’être à la tête d’une discution à la
cour.
Portraits :
1.Acis
Il est vaniteux et stupide.
Une saynète vivante, dans laquelle le moraliste se met lui-même en scène pour ridiculiser son
précieux et le vaincre sur son terrain du langage et de l’esprit ( en lui posant des questions → à
l’image du personnage précieux ).
Il essaye de se rendre interessant en utilisant du voc raffiné
mais qui ne veux rien dire.
La Bruyère lui dit qu’il lui manque une chose c’est l’esprit.
Son portrait est décrit comme un courtisan au langage inadapté, incompréhensible, et qui se
croit homme d’esprit.
Ainsi le moraliste lui fait comprendre dans un dialogue fictif au rythme
enlevé et sur un ton sévère la nécessité et les avantages d’une expression claire et d’un
comportement plus modeste.
2.
Théodecte
Le portrait de Théodecte dépeint un homme prétentieux et suffisant qui est rapide à critiquer
les autres.
Théodecte incarne l'arrogance intellectuelle ( égoiste) et la vanité.
Ce portrait
permet à La Bruyère de mettre en lumière les travers des critiques sévères et prétentieux.
Théodecte veut devenir maitre de la conversation, les autres le laisse faire par peur de
l’affrontement et en plus il va contrefaire toute les règles de la conversation( il parle fort et n’a
dégare pour personne) alors qu’il est tout aussi stupide que Acis.
Mes choix sont surtout pour la manière dont La Bruyère pointe du doigt qu’ils sont le
contraire de l’honnête homme et vont contrefaire ce qu’on appelle l’esprit de la conversation.
LIVRE VI : Des biens de fortune
Dans Des biens de fortune (livre VI), le moraliste met l’accent sur le rôle de l’argent qui
déstabilise l’ordre social et crée des différences de fortune ne reposant pas sur le mérite.
Remarques :
« Il n’y a au monde que deux manières de s’élever, ou par sa propre industrie, ou par
l’imbécillité des autres »
Ici imbécile eput avoir 2 sens soit ils sont stupides ou soit ils sont faible, fragile (le latin
d’imbécile)
La remarque veut donc dire que pour reussir dans la vie, on peut soit s’élever grâce à nos
qualités, soit grâce aux lacunes des autres ( ce qui permet de les écraser plus facilement)
« Si vous n’avez rien oublié pour votre fortune, quel travail ! Si vous avez négligé la moindre
chose, quel repentir ! »
Ici fortune peut avoir 2 sens soit le bonheur soit la richesse ( on va dire que c’est plus la
richesse ).
La remarque veut donc dire que ‘il ne faut rien négliger pour construire sa fortune car c’est
êxtremement difficile de la construire .
Portraits :
1.
Giton et Phédon
Giton représente, pour La Bruyère, une critique des riches de son époque.
En le dépeignant
comme dépourvu de vertu, peu éduqué et arrogant, l'auteur pointe du doigt une société où la
richesse semble être le seul critère de succès.
Son portrait est construit en symétrie avec celui
de Phédon à la fois dans la composition ( ils commencent et se terminent de la même manière)
mais aussi car les deux se compensent autant Giton est riche et cherche à occuper tout l’espace
, Phédon au contraire est pauvre et cherche à ne pas se faire remarquer .
La Bruyère met ces 2 portraits à la fin afin que le lecteur puissent réfléchir aux déséquilibre
sociaux engendrer par l’obsession des bien de fortune.
Les deux portraits servent à réfléchir sur l'impact de la richesse sur la perception sociale et
remettent en question les notions traditionnelles de vertu et d'éthique.
En comparant Giton et
Phédon, on peut voir comment La Bruyère critique les changements sociaux liés à la montée
de l'argent comme critère de réussite sociale.
LIVRE VII : De la Ville
Dans De la ville (livre VII), il dépeint la ville comme un théâtre où tout est caché, masqué.
Les hommes sont rattachés les uns aux autres par le « regard », instrument de
comparaison, de malveillance et de moquerie.
Remarques :
« Un homme de robe à la ville, et le même à la cour, ce sont deux hommes.
Revenu chez soi, il
reprend ses mœurs, sa taille et son visage, qu’il y avait laissés : il n’est plus ni si embrassé, ni
si honnète.
»
Un homme de robe = magistrat
La phrase veut dire qu’un magistrat chez soit (à la ville) et le même sur son lieu de travail (à la
cour) ne se comporte pas de la même manière.
Il fait tellement d’effort à la cour pour être aimé
de tous le monde et avoir l’air le plus honnète possible alors qui ne l’ai pas forcément quand il
rentre chez lui.
« La subtile invention, de faire de magnifiques présents de noces qui ne coûtent rien, et qui
doivent être rendus en espèce ! »
Cela veut dire que le mari fait de très beaux cadeaux de noces (la femme est donc surprise par
l’amour de son mari) mais qu’il les faits grâce à la dote de la femme.
Ce qui veut dire que la
femme paye elle-même ses cadeaux.
Portraits :
1.
Narcisse :
La Bruyère décrit Narcisse comme un courtisan affairé, mais en regardant de plus près, il
semble être comparé à une marionnette ou à un être mécanique.
Cela suggère que sa vie est
plus une façade qu'une réalité profonde.
Les détails subtils utilisés par La Bruyère laissent
entendre que Narcisse ne montre qu'une image superficielle, dénuée d'émotions réelles.
Ainsi,
ce portrait critique la superficialité et le manque d'authenticité dans la société de l'époque.
Il décrit le bourgeois et sa journée est très bien rempli, il est très occupé( il va au jeux, se
promener, visiter ).
Le prénom du personnage suggère qu’en réalité Narcisse ne cherche pas
vraiment à rencontrer les autres à travers ses activités mais surtout qu’il est content de lui.
« il meurt ainsi après avoir vécu » → montre la vacuité de cette vie, car en regardant sa vie il n’a pas
vécu grand-chose.
2.
L’homme qu’on voit partout
Le portrait suivant est une satire très vive d'un homme qui n'est pas identifié par son
nom.
Cette absence de nom s'explique justement par le caractère qui est ici évoqué.
Cet
homme, en effet, passe son temps à se montrer dans tous les événements publics
possibles.
À être aux meilleures places et non pas pour voir l'événement en question,
mais pour être vu par les autres spectateurs.
Et pourtant, il reste totalement inconnu de
tout le monde, car complètement insignifiant.
Ou bien on peut supposer ennuyeux.
En
tout cas, personne ne retient son nom, alors même que tout le monde se souvient
vaguement de son visage.
On peut faire ici un parallèle totalement anachronique, bien sûr, avec un concours
institué par le journal Le canard enchaîné il y a quelques années, c'était un concours qui
s'intitulait Ma binette partout.
Celui -ci prouve qu'il y a bien, comme le dit la bruyère
lui-même, une permanence à travers le temps des caractères.
Et donc là on a la
permanence de cet homme qu'on voit partout.
Celui-ci est évoqué en fait comme une
sorte de Pantin ou de marionnette qui surgit d'un coup avec un corps insignifiant qui
disparaît sous son visage, qui retient toute l'attention.
LIVRE VII : De la Cour
Dans De la Cour (VIII), La Bruyère présente le tableau satirique de la cour de Louis XIV.
Il
s’agit d’une société superficielle, soumise au culte des apparences.
Il décrit un monde
impitoyable où les destinées sont soumises aux lois du hasard et où le destin d’un favori
peut être brisé soudainement.
Remarques :
« Je crois pouvoir dire d’un poste éminent et délicat qu’on y monte plus aisément qu’on ne s’y
conserve.
»
La remarque veut dire que dès qu’un poste est élever c’est facile de l’atteindre mais cela
devient la guerre pour la garder car
Elle est bien placer.
« La ville dégoûte de la province ; la cour détrompe de la ville, et guérit de la cour.
»
Lorqu’on va à la ville (Paris) on a plus trop envie de revenir à la province car il n’y a rien.
Paris a des commodités qui n’existe absolument pas en province.
Puis lorsqu’on on va à la....
»
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