La métropolisation est-elle à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ?

« La métropolisation est le processus, la dynamique par laquelle les agglomérations passent de la ville à la métropole.

En effet, les villes deviennent métropoles par la concentration de plus en plus d’activités, lieux de pouvoir, de production de richesse et de populations.

Ces phénomènes augmentent leur pouvoir de commandement, d'attraction et de polarisation d’un plus vaste espace que celui urbanisé.

La population mondiale s’urbanise de plus en plus, de cette façon, les métropoles deviennent, quand elles sont supérieures à un million d’habitants, des mégapoles. Un réseau de villes à vaste échelle, intégrant des villes multimillionnaires reliées par un tissu dense d'axes de transport s’appelle les mégalopoles.

Dans le monde, il en existe trois : entre Boston et Washington, entre Londres et Milan, entre Tokyo et Fukuoka. Pourtant, même s’ils sont très riches, ces espaces sont aussi entourés de pauvreté et d'inégalités. Donc, la métropolisation est bien un phénomène de concentration et d'accentuation des inégalités. Après avoir observé que les métropoles concentrent les populations, les activités et la richesse industrielle et financière, nous aborderons les contrastes induits par la métropolisation aux différentes échelles. La population urbaine augmente de plus en plus.

En effet, en 2007, la moitié de la population mondiale réside en ville.

Cette croissance urbaine a des différentes causes: Elle est liée majeuritairement à la démographie interne du pays, basée sur les populations qui migrent en s’installant définitivement dans les villes.

En effet, la croissance urbaine procurent des aspects positifs comme négatifs.

Elle engendre des villes énormes, par exemple Tokyo est la plus grande ville du monde avec 35 millions d’habitants.

L’urbanisation est basée aussi sur la transition urbaine, soit le passage d'une société majoritairement rurale à une société majoritairement urbaine.

De cette façon, les populations résidantes dans les espaces ruraux, les quittent pour se transférer dans les espaces urbains.

Donc, la population des espaces ruraux a la possibilité d’améliorer leur cadre de vie par la recherche d’un travail plus rentable, d’une meilleure habitation, de services meilleurs, etc… . En fin, ces transitions urbaines, qui permettent d’observer le développement économique, regroupent un grand nombre de populations et d’activités. Également et non moins important, il y a aussi des déplacements internes de manière provisoire.

Ces populations profitent des moyens de transport pour visiter des nouveaux territoires, ou comme intérmediaire pour ensuite partir à l’étranger. Récemment, il y a un phénomène inverse de la part d’autres populations, préfèrent quitter la ville pour aller à la campagne en recherche d’un style de vie plus agréables: recherche d’un pavillon personnel, de la tranquillité, d’espaces verts et de coûts plus accessibles.

Cette transition est la périurbanisation, qui est de plus en plus courante. Pourtant, même si ces villes sont énormes, il n’y a jamais de place suffisante, donc la ville s'étend vers la périphérie.

Ensuite, le processus de l’étalement urbain se met en action : les espaces ruraux deviennent périurbains et ensuite urbains. Par conséquent, le flux de population augmente, donc la métropole doit répondre à des nombreuses nécessités. Puisque 50% des actifs périurbains travaillent dans des zones périurbaines ou dans des zones rurales éloignées.

Un bon aménagement des flux de transports est nécessaire (basés sur l’axe périphérie-centre). Les transports en commun sont le cœur des transports.

Ceci est dû par leur rapidité et efficacité de transporter un grand nombre de personnes.

Cependant, ils ne sont pas suffisants. Néanmoins, le véhicule personnel procure une multiplication des déplacements, qui entraîne : congestion routière, pollution atmosphérique, bruits et accidents, consommation d'espace et d'énergie, etc…. Les flux quotidients, soit les migrations pendulaires, dépendent des moyens de transport. Toute fois, vu l’augmentation des individus dans les espaces urbains, les transports doivent se réadapter à ce phénomène : ils doivent s’agrandir et se multiplier pour ne pas rallentir le dynamisme de la ville. La population a un grand besoin de logements.

Ayant un grand nombre de personnes voulant s’installer en ville, certaines ont été totalement créées pour chercher de répondre aux besoins de logements.

De cette manière, la production et la création de logements a procuré inévitablement une grande demande de travail. Nous avons l’exemple de la ville du Brésil, Brasilia, qui a été construite pour accueillir population et activités.

La capitale politique du Brésil est une ville symbolique dans la volonté d’aménagement du pays et de la construction d’un espace urbain de toutes pièces.

La ville compte 4.8 millions d’habitants en 2022.

Brasilia s’organise aujourd’hui autour d’un modèle urbain dynamique où les classes aisées partagent la périphérie avec les pauvres et montre une meilleure redistribution des classes à l’échelle métropolitaine. Ceci a donc permit un rééquilibrage de la ville à l’intérieur du pays. Cette construction a portée a des années de travail acharné, qui a amené à.... »