Le combat entre Achille et Hector
Publié le 19/04/2024
Extrait du document
«
Le combat entre Achille et
Hector
Présentation du document :
Ce document est une image d’un vase qui date du Ve
siècle av.
J.-C.
Ce vase est actuellement exposé au British Museum à
Londres.
La partie du vase contenue sur l’image représente un
épisode de la guerre de Troie notamment le combat entre
Achille l’Achéen et Hector, le Troyen.
Chacun d’eux est soutenu par un dieu.
Les héros présentés sur ce vase sont Achille et Hector ;
les dieux présentés sont la déesse Athéna et le dieu
Apollon.
L’histoire en rapport avec ce document :
Le combat entre Achille et Hector est tiré de l’Iliade.
La guerre de Troie touche à sa fin.
Hector, héros des
Troyens, a tué le grec Patrocle.
Achille, héros des Grecs,
fou de rage et de douleur, provoque Hector en duel pour
venger la mort de son meilleur ami.
Zeus prend parti pour
Achille.
Extrait :
« Hélas, [dit Hector] il n’y a plus de doute ! Les dieux
m’appellent à la mort.
[…] C’est mon destin.
Mais je ne
mourrai pas sans combat ni sans gloire ni sans un exploit
dont les générations futures se souviendront.
»
Hector tire le grand glaive aigu suspendu à sa hanche et
prend son élan tel un aigle.
Achille bondit aussi, saisi d’une fureur sauvage.
Il se
protège de son beau bouclier façonné par Héphaïstos.
Son casque étincelant, à la splendide crinière, d’or va et
vient sur son front.
Comme l’étoile du soir, la plus belle
du firmament, la pique aiguisée qu’Achille brandit dans
sa
main
droite
brille
de
tous
ses
feux.
Le fils
de
Pélée réfléchit à la manière de tuer Hector, cherchant des
yeux le meilleur endroit où l’atteindre.
Les belles armes
de bronze qu’il a volées à Patrocle, après l’avoir tué,
protègent tout son corps.
Un seul endroit reste à nu, là où
la clavicule sépare l’épaule de la gorge.
C’est là qu’on
perd le plus vite la vie, c’est là qu’Achille enfonce
sa javeline.
La pointe traverse le cou délicat de part en
part.
Cependant, la trachée n’est pas percée et Hector
peut encore prononcer quelques mots.
Et tandis qu’il
s’écroule dans la poussière, Achille triomphe :
« Hector, tu croyais peut-être t’en sortir indemne quand
tu dépouillais Patrocle ! […]
Hector au casque étincelant répond d’une petite voix
– Je t’en supplie, ne laisse pas les chiens me dévorer près
des navires achéens.
Accepte autant de bronze et d’or
que tu voudras, accepte les cadeaux de mes dignes
parents et rends-leur mon corps pour qu’ils le ramènent
chez
moi
et
que
Troyens
et
Troyennes
puissent m’immoler par le feu.
Achille lui lance un regard mauvais et lui rétorque :
– Non, chien, ce n’est pas la peine de me supplier ! Si je
n’écoutais que moi, je découperais ton corps pour le
dévorer....
»
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