Antoine de HAMILTON (1646-1720) - Chanson
Extrait du document
Antoine de HAMILTON (1646-1720) - Chanson Celle qu'adore mon coeur n'est ni brune ni blonde ; Pour la peindre d'un seul trait C'est le plus charmant objet Du monde. Cependant de ses beautés le compte est bien facile ; On lui voit cinq cents appas, Et cinq cents qu'on ne voit pas Font mille. Sa sagesse et son esprit sont d'une main céleste ; Mille attraits m'ont informé Que les grâces ont formé Le reste. Du vif éclat de son teint quelles couleurs sont dignes ? Flore a bien moins de fraîcheur Et sa gorge a la blancheur Des cygnes. Elle a la taille et les bras de Vénus elle-même ; D'Hébé la bouche et le nez ; Et, par ses yeux, devinez Qui j'aime.
Liens utiles
- Antoine HEROËT (1492-1568) - Chanson
- PEINTURE: Antoine Coysevox (1640 - 1720)
- La littérature des Philosophes (1720-1770)
- La crise de la conscience européenne (1680-1720)
- Chanson d'automne de Oscar-Vadislas de Milosz, Le poème des décadences.