Apollinaire GINGRAS (1847-1935) - L'éternel fardeau
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Apollinaire GINGRAS (1847-1935) - L'éternel fardeau L'ETERNEL FARDEAU" Il est, mon frère, un meuble sombre Qu'en t'éveillant tu vois d'abord : La nuit dans ta chambre est encor, - Tu vois au mur la croix dans l'ombre ! Il faut la porter tout le jour. Mais elle est douce, elle rayonne, Mais de fleurs la croix se couronne Pour qui la porte avec amour ! Le Bon Dieu, de ses mains divines, Pour notre épaule a fait ce poids : Quand on veut secouer la croix, - La croix se hérisse d'épines ! Elle est d'un bois très différent ; Divers est le mal qu'elle cause. El1e est parfois en bois de rose : Elle est d'un bois toujours pesant !
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