Bonaventure de FOURCROY (1610-1691) - L'homme libre
Extrait du document
Bonaventure de FOURCROY (1610-1691) - L'homme libre Je me ris des honneurs que tout le monde envie, Je méprise des grands le plus charmant accueil, J'évite les palais comme on fait un écueil Où pour peu de sauvés mille ont perdu la vie. Je fuis la cour des rois autant qu'elle est suivie, Le Louvre me paraît un funeste cercueil, La pompe qui le suit, une pompe de deuil Où chacun va pleurant sa liberté ravie. Loin de ce grand écueil, loin de ce grand tombeau, En moi-même, je trouve un empire plus beau ; Rois, cour, honneurs, palais, tout est en ma puissance. Pouvant ce que je veux, voulant ce que je puis, Je tiens tout sous la loi de mon indépendance. Enfin les rois sont rois : je suis ce que je suis.
Liens utiles
- L'intellectuel Emmanuel Berl écrivait en 1972 (Le Virage):« L'homme a déclaré la guerre à la nature, il la cassera ou la perdra. »
- Michelet (l'homme et l'oeuvre)
- La Bryère (analyse de l'homme et de l'oeuvre)
- Antigone, de Jean Anouilh (de «Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.» à … «C'est laid un homme qui a peur.»)
- Paul SCARRON (1610-1660) - Chanson pastorale