Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Philoméla) - Deux monts plus vastes que l'Hécla
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Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : Philoméla) - Deux monts plus vastes que l'Hécla Deux monts plus vastes que l'Hécla Surplombent la pâle contrée Où mon désespoir s'éveilla. Solitude qu'un rêve crée ! Jamais l'aube n'étincela Dans cette ombre démesurée. La nuit ! la nuit ! rien au delà ! Seule une voix monte, éplorée ; Ô ténèbres, écoutez-la. C'est ton chant qu'emporte Borée, Ton chant où mon cri se mêla, Éternelle désespérée, Philoméla ! Philoméla !
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