Clément MAROT (1497-1544) - A madame de Ferrare
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Clément MAROT (1497-1544) - A madame de Ferrare Me souvenant de tes bontez divines Suis en douleur, princesse, à ton absence ; Et si languy quant suis en ta presence, Voyant ce lys au milieu des espines. Ô la doulceur des doulceurs femenines, Ô cueur sans fiel, ô race d'excellence, Ô traictement remply de violance, Qui s'endurçist pres des choses benignes. Si seras tu de la main soustenue De l'eternel, comme sa cher tenue ; Et tes nuysans auront honte et reproche. Courage, dame, en l'air je voy la nue Qui ça et là s'escarte et diminue, Pour faire place au beau temps qui s'approche.
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