commentaire composé du chapitre 1 La Boîte à Merveilles
Publié le 20/03/2022
Extrait du document
«
Lect.
analytique
LA BOITE A MERVEILLES
Chap.I pp3-7
(éd.Librairie des écoles)
« Le soir, quand tous dorment…Moi je ne voulais rien imiter, je voulais
connaître ».
Introduction (Situation du passage) :
L’incipit de La Boîte à Merveilles s’aligne à l’écriture classique puisqu’il se
limite à présenter l’espace où devrait évoluer l’histoire, les personnages qui sont
les voisins du narrateur et le mode de narration « je ».
Celui-ci pose un problème
de définition du genre.
S’agit-il d’une autobiographie ? D’un roman
autobiographique ? Ou d’un témoignage ?
I- Modus opérandi de la narration :
D’emblée, le mode de narration à la première personne du singulier « je »,
place le lecteur dans une situation complicité avec le narrateur interne.
En effet,
dans les deux premiers paragraphes le « je » réfère au narrateur qui assume sa
fonction.
Ce rôle est renforcé par l’emploi du présent de l’indicatif qui a une
double valeur, d’abord d’énonciation, dans le 1er paragraphe puisqu’il renvoie à
un moment précis de la narration relatif au narrateur adulte.
Ensuite, dans le
second paragraphe à partir « un petit garçon de six ans…cuivre », il s’agit du
présent de narration, avec un mode de narration 3ème personne.
On constate, dans
le 1er§ il est question d’une réflexion que porte le narrateur sur son état
psychologique, celui d’un solitaire « ma solitude ne date pas d’hier », une
solitude qui accable le narrateur « j’en sens tout le poids », cet emploi
métaphorique a pour effet de mettre en scène la souffrance du narrateur.
Dans le
2ème §, la narration démarre grâce à un verbe de perception « je vois » qui
s’inscrit dans une opération mnémotechnique, celle du souvenir.
Ce qui renforce
cette interprétation c’est le verbe « je songe ».
L’ébauche du récit présente un personnage « un petit garçon de six ans » qui
évolue dans un espace, étrangement, celui déjà reproduit sur la première
couverture « une impasse que le soleil ne visite jamais ».
Ce personnage souffre
étrangement du même état psychologique que le narrateur à savoir la solitude,
car il est à la quête d’un ami « moineau » puisqu’ « il en veut faire son
compagnon ».
Mais, Le lecteur découvre à la p.6 que ce personnage n’est autre
1.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire composé d'un texte de Jules Vallès, extrait de l'enfant. Chapitre XIX. "Louisette"
- Commentaire composé "Je vis, je meurs" Louise Labé
- El desdichado de Nerval (commentaire composé)
- De l’explication linéaire au commentaire composé On Purge bébé, (scène II) Georges Feydeau, 1910
- Sujet de commentaire composé : Extrait du Chevalier des Touches de Barbey d’Aurevilly