Commentaire composé "Je vis, je meurs" Louise Labé
Publié le 20/04/2023
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Commentaire composé de « je vis, je
meurs » Louise Labé 1555
Introduction :
Le VIIIe sonnet écrit sur les 24 par Louise Labé appartient à
l’époque de la renaissance et s’inscrit dans le cadre de la poésie
lyrique et du registre élégiaque Durant la renaissance l’amour
est un thème dominant en poésie et Louise Labé n’y échappe
pas.
Louise Labé est une poétesse française issue d’un milieu
bourgeois à Lyon.
Surnommée « La belle cordière », ses écrits
font partis du canon littéraire depuis sa redécouverte au XIXe
siècle.
On dit qu’elle est la réincarnation du pétrarquisme car
elle arrive à renouveler l’expression du sentiment amoureux
d’une grande originalité.
« Je vis, je meurs » paru en 1555 est
un poème lyrique contenant deux quatrains et deux tercets il
s’agit donc d’un sonnet.
Comment Louise Labé parvient-elle à renouveler ce
thème de l’amour amer, dans une forme de lyrisme à la
fois universel et profondément personnel ?
Nous allons répondre à cette problématique en 5 axes de
lecture répartis en deux grands thèmes
I-
Manifestations physique d’un état de désordre
a) Une construction énigmatique
b) Un sentiment qui dépasse l’individu
c) Une temporalité paradoxale
II-
La « folie » d’amour : confusion et perte du
contrôle de soi
a) Une Influence de l’élégie
b) Une représentation de l’amour
SIDIBE MODIBO ET SOW KHADIDIA
2ndF
IManifestation physique d’un Etat de désordre
a)Une construction énigmatique
On peut observer quatre rimes embrassés dans le poème qui encadre des
moments clés, par exemple « noie » rime avec « joie », « larmoie » rime
avec « verdoie », « douleur » rime avec « heur ».
On peut retrouver tout
au long du poème l’utilisation du pronom personnel « je » et des adjectifs
possessifs de première personne « mon ».
« Me », « ma » avec un
évitement de la marque masculine ou féminine elle conjugue directement
les verbes.
Dans ce sonnet Louise Labé s’adresse directement à personne,
elle généralise ses propos, ce qui renforce le côté fait pour attirer la
curiosité du lecteur et universel.
Elle accentue beaucoup sur des
sentiments très forts et de douleurs « ennuis », « larmoie », « douleur »,
« malheur », « tourment » Les sensations que décrit Louise Labé sont
contrastés par exemple elle oppose le chaud au froid, le dur au mou, le
sec et le mouillé etc… qu’on voit dans « j’ai chaud extrême en endurant
froidure.
La vie m’est trop molle et trop dure ; Je me noie, je sèche ».
b)Un sentiment qui dépasse l’individu
Les deux quatrains se concentrent d’abord sur le corps et les sensations
physiques, on peut marquer des contrastes au 1 er et au 2nd vers.
La chaleur « me brûles », « chaud extrême » et le froid « froidure »
Le mou « trop molle » et le dur « trop dure »
Le sec « Je sèche », et le mouillé « larmoie », « verdoie »
Ces sensations sont....
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