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Commentaire - L'assommoir Zola

Publié le 27/11/2022

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« Commentaire sur L’assommoir, Émile Zola L’assommoir est un roman écrit par Émile Zola en 1877.

Le courant littéraire de Zola est le naturalisme, courant populaire durant la deuxième moitié du XIXe siècle consistant à mettre en relation le réalisme et des travaux scientifiques en gardant une objectivité sur le sujet.

C’est dans ce contexte que Zola raconte la rencontre des deux personnages principaux, Gervaise et Coupeau, tout deux dans le monde ouvrier, et rebutés par l’alcool.

Dans ce passage, nous pouvons nous demander en quoi l’alcoolisme est-il lié au le monde ouvrier du 19e siècle dans le roman naturaliste.

Tout d’abord, le texte met en évidence le sujet principal qui est l’alcoolisme, ensuite il donne un aperçu réaliste du monde ouvrier au XIXe siècle. En premier lieu, la discussion entre Gervaise et Coupeau porte en grande partie sur l’alcoolisme. Le récit fait référence à l’alcool «absinthe» (l.7), «marchand de vin»(l.12), «l’anisette»(l.2), comme un moyen de délivrance, permettant d’oublier les misères de leurs conditions sociales, il est essentiel à la vie des ouvriers.

Il est également décrit comme dangereux, par exemple «le papa Coupeau» ayant fait une chute lorsqu’il était au travail alcoolisé.

Le vocabulaire montre l’omniprésence de l’alcool durant le XIXe siècle.

Cette omniprésence orienté dans le monde ouvriers se manifeste comme une norme, un marqueur sociale, il est presque essentiel dans leur vie, il leur offre un échappatoire aux pressions sociales qui pèsent sur leur classe sociale.

Leur «métier»(l.14) est en partit dû au malheur de «jeune ouvrier»(l.16), «zingueur»(l.9), la difficulté de se dernier les pousse à boire.

Les «camarades»(l.8) de Coupeau sont décrits comme des «cheulards»(l.9) et le blaguaient lorsqu’il refusait de boire.

Zola use des multiples formes de discours pour permettre au personnage de s’exprimer, le discours indirecte racontant principalement les souvenirs de Coupeau et Gervaise reliés à l’alcool, le discours directe leur donnant la parole pour témoigner leur ressentit et le discours indirecte libre servant à analyser leurs réflexions et pensées. De plus, les personnages de Gervaise et Coupeau apparaissent «dégoûtée»(l.3) par l’alcool, Gervaise considère boire comme un acte «vilain»(l.1) et Coupeau compare l’alcool à des «cochonneries»(l..7), quelque chose qui lui «ferai du mal»(l.6).

Il les a tous les deux dégoûté par le passé, la mère de Gervaise et le père de Coupeau sont tout deux évoqués comme des alcooliques.

Les deux personnages ont peur que cet alcoolisme soit héréditaire. Leur phobie de l’alcool est justifié par leurs traumatismes passés, Coupeau qui a vu son père mourir «Le papa Coupeau, qui était zingueur comme lui, s’était écrabouillé la tête sur le pavé de la rue Coquenard»(l.9-10) et Gervaise qui a faillit elle aussi y laisser sa vie, elle sous-entend également qu’elle s’est fait maltraitée par le passé en exprimant son avenir rêvé «ne pas être battue»(l.21), «pas d’être battue»(l.22).

Enfin, la pitié du lecteur inspirée envers les personnages définit par le registre pathétique de l’œuvre démontre une vie de souffrance dû aux injustices sociales vécu par Gervaise et au métier difficile de Coupeau, ils montrent un exemple rare d’ouvriers qui ne se laisse pas tenter par l’alcool et qui préfèrent s’en méfier plutôt que d’y risquer leur vie au détriment du soulagement et de la délibération éprouvées. Célia Corsini 1G3 Commentaire sur L’assommoir, Émile Zola Dans ce passage on peut donc comprend que l’alcool est une partie importante de la vie des des personnages principaux mais aussi de la classe sociales qu’ils représentent. Qu’il apparaît comme une libération ou un danger, l’alcool est au centre du texte. D’autre part, le texte met en scène de manière réaliste le monde ouvrier au XIXe siècle et ses problèmes, il amène le lecteur à réfléchir sur leurs conditions sociales et leurs vie liées pour la plus part à la souffrance et à une faible ambition. Zola rend son roman plus réaliste grâce à un langage argotique employé.... »

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