Commentaire littéraire sur Le gland et la citrouille, les fables de la Fontaine
Publié le 27/02/2024
Extrait du document
«
Français_ commentaire littéraire.
Les fables de la fontaine, Le Gland et la Citrouille, Jean de La
Fontaine
"Le Gland et la Citrouille" de Jean de la Fontaine est une
fable célèbre qui appartient à un recueil intitulé les Fables,
publié en 1668.
La Fontaine, un auteur du courant classique en
France, s'inspire des fables d'Ésope et de Phèdre pour écrire ses
propres histoires moralisatrices.
Dans cette fable en particulier,
l'auteur utilise l'humour et l'ironie pour raconter l'histoire d'un
villageois nommé Garo, qui remet en question les choix divins
en observant une citrouille accrochée à un arbre.
Ainsi nous
pouvons nous demander à travers cet extrait, Comment Jean
de la Fontaine utilise-t-il la notion de l’Ordre Divin et la sagesse
de Dieux pour critiquer l’arrogance humaine ? pour y répondre
nous allons voir dans un premier temps les illustrations de
l’ordre Divin vue par la Fontaine ensuite dans un second temps
la mise en valeur de celui-ci par l’humour et l’ironie
Tout d’abord, la Fontaine illustre de manière poétique
l’idée d’un ordre divin, et ceux, montrer par ces choix sur la
narration de son texte.
L'allégorie initiale "Dieu fait bien ce qu’il
fait" énonce, clairement, la thèse de la fable, affirmant que tout
ce qui arrive est le résultat de la volonté divine.
Cette
affirmation est renforcée par l'utilisation de la métaphore,
comparant les actions de Dieu à des actes délibérés, renforçant
ainsi l'idée de prévoyance et d'ordre divin.
De plus, l'antithèse
entre la taille imposante de la citrouille et la fragilité de sa tige
souligne le contraste entre l'apparence et la réalité, illustrant
l'ordre établi par Dieu où chaque élément à sa place dans la
nature.
La question rhétorique posée par le personnage de
Garo "Tout en eût été mieux ; car pourquoi par exemple Le
Gland, qui n’est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il
pas en cet endroit ?" met en lumière son incompréhension de
cet ordre divin et sa prétention à connaître les desseins de
Dieu.
L’utilisation des éléments naturels ou encore les
personnages par la Fontaine, comme outil divin, accentue
l’illustration de l’ordre divin par l’auteur.
La comparaison "C’eût
été justement l’affaire ; Tel fruit, tel arbre, pour bien faire"
souligne la prétention de Garo à juger les actions de Dieu selon
ses propres critères, cette comparaison met en évidence son
arrogance et son manque de respect envers l'ordre divin en
suggérant qu'il pourrait mieux comprendre que Dieu ce qui est
juste.
De plus, la métaphore "Dieu ne l'a pas voulu : sans doute
il et raison" compare l'action de Dieu à un choix délibéré,
soulignant ainsi la conviction de l'auteur sur la justesse de
l'ordre divin.
Cette métaphore suggère que la volonté de Dieu
est marque de sagesse et de raison, renforçant ainsi l'idée d'un
ordre supérieur dans l'univers.
L'ironie de Garo lorsqu'il déclare
"Je vois bien à présent la cause" met en évidence son
changement de point de vue après avoir subi les conséquences
de son arrogance.
Cette ironie souligne l'humilité nécessaire
pour comprendre l'ordre divin et illustre le rôle des personnages
comme instruments de cet ordre.
En outre, l'antithèse entre
l'apparence des fruits et la perception de Garo souligne le
contraste entre sa vision limitée et la réalité de l'ordre divin.
Enfin, l'hyperbole exagère le sentiment de Garo quant à une
possible erreur divine, mettant en évidence son arrogance et
son manque de compréhension face à l'ordre établi par Dieu.
La mise en évidence de la sagesse divine à travers les
réflexions de Garo appuie l’idée de l’illustration de l’ordre divine
par l’auteur.
La Fontaine illustre comment les événements de la
fable conduisent Garo à reconnaître l'ordre divin et la sagesse
qui le sous-tend.
L'hyperbole "Plus je contemple Ces fruits ainsi
placés, plus il semble à Garo Que l’on a fait un quiproquo"
amplifie l'idée que Garo se fait d'une erreur divine, soulignant
son manque de compréhension face à l'ordre établi par Dieu.
Cette exagération renforce l'idée que Garo, par son arrogance,
s'imagine connaître mieux que Dieu ce qui devrait être.
De
plus, l'utilisation de l'euphémisme pour décrire le sommeil de
Garo atténue l'aspect négatif de son comportement, ajoutant
une touche d'humour à sa situation.
Cette atténuation comique
souligne la prise de conscience progressive de Garo de sa
propre ignorance et de son arrogance antérieure.
la litote
utilisée pour décrire la blessure de Garo atténue également
l'impact de la situation, soulignant l'ironie de son arrogance
antérieure.
Cette atténuation met parallélise la transformation
de Garo, qui passe de la critique arrogante de l'ordre divin à
une acceptation humble de celui-ci.
Ainsi, à travers les
réflexions de Garo, La Fontaine met en évidence la manière
dont les événements de la fable conduisent le personnage à
reconnaître l'ordre divin et la sagesse qui le sous-tend.
Ces
procédés stylistiques contribuent à renforcer le message moral....
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