Dans la préface de son autobiographie, une déclaration de l'auteur précisait: Mon intention consistait à rendre compte des dispositions successives de mon esprit d'une façon naïve et arrangée en même temps. Est-ce là, d'après vous le principe de toute autobiographie ?
Extrait du document
Le theatre est un champ de force tres petit mais ou se joue toujours toute l'histoire de la societe et qui malgre son exiguite sert de modele a la vie des gens ?
Liens utiles
- Montesquieu écrit dans la préface de l'esprit des Lois: j'ai d'abord examiné les hommes... Je n'ai pas tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. Les méthodes pratiquées par lui, des Lettres Persanes à l'esprit des Lois, vous semblent-elles correspondre à cette déclaration ?
- « Les lectures de l'adolescence ont beaucoup avancé ma formation. Il fut un temps où les personnages des romans m'étaient plus familiers et mieux connus que les humains. Julien Sorel, Fabrice Del Dongo, Rastignac, Emma Bovary, Anna Karénine, David Copperfield étaient mes compagnons d'esprit ; il m'arrivait de me guider sur eux. » Gabriel Chevallier, L'envers de Clochemerle.
- Charles Perrault a déclaré à propos des contes que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire entrer plus agréablement dans l'esprit et d'une manière qui instruisît et divertît tout ensemble. Vous direz comment les apologues que vous avez lus et étudiés illustrent ce jugement. Vous vous appuierez pour traiter ce sujet, sur les textes du corpus (Lettr
- Vauvenargues, dans Réflexions et Maximes, écrit : « Il y a des hommes qui veulent qu'un auteur fixe leurs opinions et leurs sentiments, et d'autres qui n'admirent un ouvrage qu'autant qu'il renverse toutes leurs idées, et ne leur laisse aucun principe d'assuré. » Faites part des réflexions que vous inspire ce jugement en vous efforçant de préciser dans quelle mesure chacune de ces deux attitudes peut répondre à ce que, personnellement, vous attendez de vos lectures.
- « Un vrai classique, [...] c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus [...] ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les