Dans la préface de son recueil de poèmes Les Contemplations (1856), Victor Hugo répond à ceux qui se plaignent des écrivains qui disent moi : « Ah ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! ?
Extrait du document
«
LE ROMANTISME
Hugo écrit dans une de ses préfaces : « Quand je vous parle
de moi, je vous parle de vous.
Comment ne le sentez-vous pas P
Ah ! insensé qui 1t:rois que je ne suis pas toi.
»
En appliquant ce jugement à l'ensemble de nos poètes roman~
tiques, vous montrerez que les sentiments qu'ils expriment, les
grands problèmes qu'il évoquent, ont une portée largement
humaine.
(Rennes)
LES GRANDES LIGNES DU PLAN
Comme il arrive souvent, la citation n'est qu'un point de
départ.
Les indications précises sur le sujet figurent dans
le commentaire qui l'accompagne.
Ce sujet est voisin de
celui que nous avons traité à propos de Chateaubriand
(p.
178).
Comme pour ce dernier, il s'agit de montrer dans
un premier point la part de confidences intimes que recèlent
ces poèmes et dans le deuxième point la portée générale
des thèmes qu'il développe.
Pour ce deuxième point, deux
sous-parties nous sont suggérées : a) Les sentiments ;
b) Les problèmes.- Pour le premier point, c'est à vous de
les découvrir.
Pour y parvenir, partez des exemples.
Vous
vous souvenez que dans la Remarque I qui suit la dissertation sur Chateaubriand (p.
181), on vous recommandait
de les choisir aussi précis que possible.
Puis, classez les
exemples que vous aurez recueillis (souvenirs d'enfance, etc.).
Chaque groupe d'exemples vous fournira une sous-partie.
Se reporter aux indications données à propos de
chacun de nos grands poètes romantiques (Lamartine,
Hugo, Vigny, Musset).
·
LECTURES -
DÉVELOPPEMENT
En face du Classicisme qui fait de l'impersonnalité un dogme, le Romantisme se révèle
à nous comme l'expression du «moi» dans l'œuvre littéraire :
les Romantiques en effet ne craignent pas de laisser transparaître dans leurs poèmes et parfois même d'étaler leurs sentiments intimes ; mais l'expression de ces sentiments n'est
Introduction.
»
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- On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nos, leur crie-t-on. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui crois que je ne suis pas toi ! (Victor HUGO). qu'en pensez-vous ?
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