Dans "Le barbier de Seville", Beaumarchais fait dire à Figaro : "je me presse de rire de tout de peur d'etre obligé d'en pleurer". Cette attitude vous semble-t-elle propre a caractériser l'ensemble du genre comique au théâtre ?
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- Dans le Barbier de Séville, Beaumarchais fait dire au personnage de Figaro : « Je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer ». Pourquoi rit-on de situation grave voire tragique ? N'y a-t-il pas là une contradiction ?
- Dans la préface du Mariage de figaro, Beaumarchais affirme avoir construit sa pièce de « façon a y faire entrer la critique d'une foule d'abus qui désolent la société». Le théâtre est-il selon vous un lieu propice à une telle critique ?
- « Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même
- Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même si
- Toute comédie n'est qu'un long apologue disait Beaumarchais dans la préface du Mariage de Figaro. Vous vous demanderez si toute oeuvre comique a pour but de transmettre une morale.