Dans quelle mesure peut-on considérer La Machine infernale comme une entreprise de destruction, du mythe et de la tragédie classique notamment, et comme une pièce qui comporte un sens fort puisqu'elle nous parle de notre existence.
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- Dans la préface de Britannicus (1670) Racine définit ainsi la tragédie : une action simple, chargée de peu de matière telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui, s'avançant par degrés vers sa fin, n'est soutenu que par les intérêts; les sentiments et les passions des personnages. Vous examinerez dans quelle mesure cette citation peut s'appliquer (ou non) à la pièce de Cocteau, La Machine Infernale.
- Le XXe siècle réintroduit les mythes dans le théâtre. Jean Cocteau choisit de réécrire le mythe d'Oedipe dans une tragédie moderne : La Machine Infernale. Quel est l'intérêt d'actualiser le mythe et la tragédie à l'époque contemporaine ?
- L'amour n'est qu'un point lumineux, et néanmoins il semble s'emparer du temps. Il y a peu de jours qu'il n'existait pas, bientôt il n'existera plus; mais tant qu'il existe, il répand sa clarté sur l'époque qui l'a précédé, comme sur celle qui doit suivre. Dans quelle mesure cette citation empruntée au roman Adolphe de Benjamin Constant s'applique-t-elle à Roméo et Juliette en tant que tragédie devenue mythe de l'amour ?
- On est parfois tenté de reléguer la tragédie au magasin d'antiquités. Les conflits qu'elle représente nous sont-ils si étrangers ? N'est-elle pour nous que de l'art en perruques ? Et vous paraît-elle dénuée de sens aujourd'hui ?
- Construisez un dialogue argumenté où deux poètes sont confrontés : l'un défend les contraintes de la versification traditionnelle, l'autre évoque l'apparence de liberté du poème en prose, pour finalement considérer qu'il comporte lui aussi des contraintes...