dissertation Baudelaire les fleurs du mal: «Pleurant, je voyais de l'or- et ne pus boire»
Publié le 20/03/2022
Extrait du document
«
Introduction :
Charles Baudelaire est l'un des poètes français les plus célèbres du XIXe siècle.
Il est celui
qui a popularisé le poème en prose.
C'est un romantique et un réaliste, qui est fasciné par la
dichotomie de la vie, qui est à la fois belle et horrible.
Son œuvre Les Fleurs du Mal, va débattre sur
cette contradiction entre le beau et l'affreux.
L'oeuvre reposera sur un certain nombre de thématique,
comme la souffrance de la vie, l'idéal...
Baudelaire cherche à révéler le mystère de la vie banal, et
donc d'aller chercher de la profondeur dans la pauvreté de l'odinaire, tout comme Les Fleurs du Mal
cherchaient à extraire la beauté du mal.
Dans un poème tiré d'Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
écrit le vers suivant : «Pleurant, je voyais de l'or- et ne pus boire».
Une relation entre cette citation
et certains poèmes des Fleurs du Mal sera présente.
On retrouvera la présence de sentiments.
On
peut donc se demander en quoi le vers de Rimbaud nous permet de mieux comprendre certaines
œuvres poétiques, en particulier Les Fleurs du Mal.
Tout d'abord on parlera de la disgrâce de ce
monde, puis la beauté masquée des êtres, et enfin un poète voyant dit « maudit ».
Développement :
I / La disgrâce du monde
Tout d'abord, on parlera de la disgrâce du monde.
Baudelaire considère le monde autour de
nous comme un chaos.
On peut tout d'abord le percevoir dans son poème ''Une Charogne'', où il fait
une description horrible de cette dernière.
Tout au long du poème, la mort est comme un but ultime
à atteindre pour Baudelaire.
Il nous révèle l'image du cadavre répugnant qui est très détaillée, qui
nous rappelle enfaite à chacun la fin, en d'autre terme la mort, qui est quelque chose de terifiant,
mais pas seulement.
Pour Baudelaire, la mort peut également revêtir des aspects attirants, voire même envoûtants,
ce que l'on perçoit donc une fois de plus dans son poème ''Une Charogne'', où il la décrit d'une façon
terrifiante, en ajoutant également quelques beaux mots comme une «carcasse superbe».
On retrouve
également le fait que Baudelaire pense que la mort à des aspects attirants, dans son poème ''Rêve
d'un curieux'', au troisième vers, ''J'allais mourir.
C'était dans mon âme amoureuse/Désir mêlé
d'horreur, un mal particulier''.
Il y a également l'automne et l'hiver, le crépuscule et la nuit qui sont
des images analogiques de la mort.
Le désir de la mort est souvent associé à un paysage hivernal ou
nocturne.
Plus encore que la conscience tragique de la fuite du temps, l'angoisse du spleen suscite
l'idée de la mort.
Il y a également les métaphores de la pyramide et du tombeau, du cimetière et du
caveau qui expriment le sort de l'esprit prisonnié de la matière et du spleen dans son poème
''Mauvais moine'', « mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite/Depuis l'éternité je parcours et
j'habite ».
On remarque que chaque poèmes des Fleurs du Mal, consacré au thème du spleen, est
plein d'image funèbre
De plus, certains poètes font l'éloge de la laideur dans certain de leur poèmes.
En premier
lieu, nous avons le poème de Victor Hugo ''J'aime l'araignée'', dans lequel le poète ressent de la pitié
envers ces misérables créatures mais les qualifient en même temps de « laide », « vilaine bête et
mauvaise herbe ».
Il fait l'éloge de la laideur, car il les aiment parce que les autres les haient, et
arrivent à les défendre.
On perçoit exactement la même chose dans le poème ''Le Pou'' de
Lautréamont, qui fait lui aussi la description et l'éloge d'un insecte sanguinaire, le pou.
Dans un
premier temps, il nous décrit la petite bête comme dangereuse, agressive.
L'auteur insiste sur le côté
diabolique de l'insecte tout en le sublimant et en lui attribuant des capacités admirables.
II / La beauté masquée des êtres
La vision de la mort n'est pas toujours désespérée chez Baudelaire.
On remarque que la
beauté est masquée par la laideur.
On perçoit donc cette beauté premièrement dans les objets et les.
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