Doctrines politiques du XIXe siècle.
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Doctrines politiques du XIXe siècle.
En politique, se manifeste une dualité du même genre : d'un côté les libéraux et les premiers socialistes, de
l'autre les partisans d'un régime autoritaire.
Au parti libéral se rattachent Benjamin Constant et PAuL-Louis COURIER,.
L'individualisme ombrageux de l'un, le
caractère difficile de l'autre devaient en faire nécessairement des opposants.
Mais tandis que Benjamin
Constant étale sa doctrine en de graves traités, Paul-Louis Courier s'amuse à composer des pamphlets :
Pétition aux deux Chambres, Simple discours de Paul-Louis, vigneron de la Chavonnière, Pétition à la Chambre
des Députés pour des villageois que l'on empêche de danser.
Des penseurs plus hardis, Saint-Simon, Fourier,
ébauchent un rêve de socialisme.
SAINT-SIMON cherche le moyen de remédier aux injustices sociales par la
science, l'industrie, une meilleure organisation de la production, la suppression de l'héritage, une rétribution
calculée selon les capacités et selon le travail.
Fourier, voulant créer parmi les hommes une harmonie
répondant à la loi d'attraction universelle, envisage de les grouper dans des « phalanstères », où les
retiendraient des affinités communes et où„chacun recevrait comme prix de son travail une part des bénéfices.
Les idées monarchistes sont soutenues par JOSEPH DE MAISTRE et Louis DE BONALD.
La doctrine de Joseph de
Maistre repose sur la notion du péché originel et affirme la nécessité d'une expiation.
La guerre, les désordres
sociaux sont les justes châtiments de l'homme Nous n'avons pour sauvegarde que la soumission à la toute-puissance
divine représentée par l'Église et la monarchie.
Joseph de Maistre avait été longtemps ministre du roi de Sardaigne à
Saint-Pétersbourg.
Par là s'explique le titre de son œuvre la plus célèbre : Les Soirées de Saint-Pétersbourg ou
Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence.
Bonald, gentilhomme cévenol, né comme de Maistre peu
après 175o, est un dialecticien puissant, mais un écrivain lourd.
Il s'emploie lui aussi à montrer que la monarchie de
droit divin répond aux volontés de la Providence.
Lorsque les sociétés s'en écartent sous l'effet des passions
humaines, elles y reviennent invinciblement..
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