Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge
Extrait du document
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge ! Sinon là-bas, vers le milieu De l'étang clair et radieux, Pareils à des langues de feu, Des poissons rouges. Ce sont nos souvenirs jouant en nos pensées Calmes et apaisées Et lucides - comme cette eau De confiance et de repos. Et l'eau s'éclaire et les poissons sautillent Au brusque et merveilleux soleil, Non loin des iris verts et des blanches coquilles Et des pierres, immobiles Autour des bords vermeils. Et c'est doux de les voir aller, venir ainsi, Dans la fraîcheur et la splendeur Qui les effleure, Sans crainte aucune et sans souci, Qu'ils ramènent, du fond à la surface, D'autres regrets que des regrets fugaces.
Liens utiles
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - C'était en juin, dans le jardin
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Le clair jardin c'est la santé
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Tout ce qui vit autour de nous
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Voici quinze ans déjà que nous pensons d'accord
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Si d'autres fleurs décorent la maison