Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - En ce rugueux hiver...
Extrait du document
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - En ce rugueux hiver... En ce rugueux hiver où le soleil flottant S'échoue à l'horizon comme une lourde épave, J'aime à dire ton nom au timbre lent et grave Quand l'horloge résonne aux coups profonds du temps. Et plus je le redis, plus ma voix est ravie Si bien que de ma lèvre, il descend dans mon coeur, Et qu'il réveille en moi un plus ardent bonheur Que les mots les plus doux que j'ai dits dans la vie. Et devant l'aube neuve ou le soir qui s'endort Je le répète avec ma voix toujours la même Mais, dites, avec quelle ardeur forte et suprême Je le prononcerai à l'heure de la mort !
Liens utiles
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Que nous sommes encor heureux et fiers de vivre
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Oh ! tes si douces mains...
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Mets ta chaise près de la mienne
- Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Le soir tombe, la lune est d'or