Entendre un récit est un moyen de vivre une expérience par procuration dont des leçons sont tirés pour l'action présente et futur. Vous direz dans quelle mesure l'apologue confirme ce propos.
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- Albert THIBAUDET note au sujet de MONTAIGNE : Il a haï les révolutions, et cependant c'est par l'esprit et l'action révolutionnaire du XVIIIe siècle que la pensée de Montaigne est devenue chair, que l'homme selon les « Essais » a été appelé à la vie. L'oeuvre a été plus révolutionnaire que l'homme. Elle a été révolutionnaire à contresens de l'homme. En partant de cette réflexion, vous direz sur quels points et dans quelle mesure l'oeuvre de MONTAIGNE vous paraît annoncer celle des « ph
- Charles Perrault a déclaré à propos des contes que ces bagatelles n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire entrer plus agréablement dans l'esprit et d'une manière qui instruisît et divertît tout ensemble. Vous direz comment les apologues que vous avez lus et étudiés illustrent ce jugement. Vous vous appuierez pour traiter ce sujet, sur les textes du corpus (Lettr
- Musset s'adressant à ses lecteurs écrit à propos du théâtre qu'il propose : « et tu verras le mien sans quitter ton fauteuil ».Vous réfléchirez sur la portée de ce vers célèbre (qui laisse entendre que certaines pièces seraient plus à lire qu'à représenter) en vous aidant des oeuvres que vous avez déjà étudiées et de votre expérience personnelle.
- Un critique écrit à propos de Polyeucte: Dans cette tragédie où l'action de la grâce est toujours présente, le comportement et l'évolution de Polyeucte et de Pauline restent pourtant, d'un bout à l'autre de la pièce, conformes à la vraisemblance psychologique. En retraçant d'une manière précise l'évolution psychologique des deux personnages vous justifierez le jugement de ce critique ?
- Dans La Religieuse "Diderot se livre à ce qu'il nomme lui-même une effroyable satire des couvents, mais cette volonté polémique ne vaudrait que pour l'anecdote s'il n'y développait une véritable méditation sur les méfaits de la solitude et sur les effets pervers de la violence que l'homme exerce contre la nature et contre lui-même- spirituellement par le fanatisme, physiquement par la répression systématique des besoins du corps". Dans quelle mesure ce propos de Pierre Lepape (Diderot,