Ernest d' HERVILLY (1839-1911) (Recueil : Les bêtes à Paris) - Zèbre
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Ernest d' HERVILLY (1839-1911) (Recueil : Les bêtes à Paris) - Zèbre Le zèbre pétulant aux ruades bizarres Me fait l'effet d'un âne ôté vivant d'un gril Quand le fer l'eut marqué d'ineffaçables barres Et qui se souviendrait de ce cuisant péril. Il a des soubresauts d'être fuyant la flamme Et des hennissements étranges de brûlé. Les bons anciens croyaient et de toute leur âme Qu'on ne le domptait pas. Quel beau rêve envolé ! Le zèbre - un oublié de la faune héraldique -, Le zèbre n'est pas plus indomptable que vous Et moi. Sous le harnais il blanchit, tout l'indique. Tout l'indique à présent que devenu très doux S'acclimatant au plus rafraîchissant usage, Le zèbre attelé traîne... un tonneau d'arrosage.
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