Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière
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Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière, Et m'envoyent au creux des enfers pleins d'horreur Éprouver de Pluton l'effroyable terreur, Et ouïr de Minos la sentence dernière, Plutôt de Prométhée la douleur coutumière Me tourmente toujours, et l'ardente fureur Des filles d'Achéron, toujours pleines d'erreurs, Bourrelle mon esprit d'une rage meurtrière, Plutôt puissé-je encor souffrir la passion De l'avare Tantale et du fol Ixion, Du cauteleux Sisyphe et du paillard Titie, Que j'adore inconstant jamais autre beauté Que la vôtre, Madame, en qui la loyauté, Les Grâces, et l'Amour, ont leur place choisie.
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