François de MALHERBE (1555-1628) - A madame la princesse douairière, Charlotte de la Trémouille
Extrait du document
François de MALHERBE (1555-1628) - A madame la princesse douairière, Charlotte de la Trémouille Quoi donc, grande princesse, en la terre adorée, Et que même le Ciel est contraint d'admirer, Vous avez résolu de nous voir demeurer En une obscurité d'éternelle durée ? La flamme de vos yeux, dont la cour éclairée A vos rares vertus ne peut rien préférer, Ne se lasse donc point de nous désespérer, Et d'abuser les voeux dont elle est désirée ? Vous êtes en des lieux, où les champs toujours verts, Pource qu'ils n'ont jamais que de tièdes hivers, Semblent en apparence avoir quelque mérite. Mais si c'est pour cela que vous causez nos pleurs, Comment faites-vous cas de chose si petite, Vous de qui chaque pas fait naître mille fleurs ?
Liens utiles
- François de MALHERBE (1555-1628) - Ballet de madame, de petites nymphes qui mènent l'amour prisonnier. Au roi
- François de MALHERBE (1555-1628) - Quelques louanges nonpareiIles
- François de MALHERBE (1555-1628) - Mes yeux, ...
- François de MALHERBE (1555-1628) - Consolation à Caritée, sur la mort de son mari
- François de MALHERBE (1555-1628) - Aux dames pour les demi-dieux marins, conduits par Neptune