François Payot de LINIERES (1626-1704) - Pour Madame la comtesse de La Suze
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François Payot de LINIERES (1626-1704) - Pour Madame la comtesse de La Suze Le ciel joint rarement l'esprit à la beauté. Vous avez l'un et l'autre en un degré suprême, Et c'est, à mon avis, un horrible blasphème De ne pas vous tenir pour une déité. Cet esprit, en tous lieux, est justement vanté, Car vous faites des vers mieux que Malherbe même ; Lorsque nous les lisons le plaisir est extrême Et nous sommes surpris de leur sublimité. Que c'est un grand bonheur d'être belle et savante ! Que votre sort est doux ! Que votre âme est contente D'avoir de vos vertus mille illustres témoins ! Avec tous ces attraits, si l'on n'ose vous dire : « Je meurs d'amour pour vous, je languis, je soupire », Adorable comtesse, on n'en pense pas moins.
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