Gabriel Garcia Marquez
Extrait du document
«
Gabriel Garcia Marquez
Le succès colossal à sa parution en 1967 de Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez déclencha ce qui fut
qualifié de "boom de la littérature hispano-américaine".
Le Colombien devient une figure capitale de la littérature
mondiale avec un roman qui sera rapidement un modèle de narration.
Né en 1928 à Aracataca près de Cartagena de
las Indias, Garcia Marquez est élève dans un collège de jésuites à Bogotá.
Journaliste à dix-huit ans, il s'embarque
pour l'Europe en 1954 en tant que correspondant d'El Heraldo et commence à écrire.
Des Feuilles dans la bourrasque
paraît en 1955 suivi de la Mauvaise heure qui reçoit en 1961 le Grand prix de littérature colombienne (édité en
Espagne, publié au Mexique en 1966).
La verve narrative qu'il y déploie, une mise en scène d'anecdotes et de
situations, le montrent déjà pleinement écrivain des situations fatales.
Très proche de la révolution cubaine et lié à
Fidel Castro, le romancier est aussi le modèle de l'écrivain engagé, soutenant plus tard la révolution nicaraguayenne.
Installé au Mexique puis à Barcelone en Espagne, l'écrivain tisse des histoires où réalité et fiction se mêlent en des
romans fantastiques, L'incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique en étant
un des exemples les plus accomplis.
Chronique d'une mort annoncée, paru en 1981, obtient un énorme succès avec
plus d'un million d'exemplaires vendus et le livre sera adapté au cinéma par Francesco Rosi.
L'année suivante, Gabriel
Garcia Marquez devient le premier Colombien à recevoir le prix Nobel de littérature et le quatrième écrivain latinoaméricain à être honoré de cette distinction.
Une imagination débridée, une capacité d'étonnement sans cesse en alerte et un perfectionnisme poussé à l'extrême
en font l'un des plus grands auteurs de la littérature mondiale.
Il a été élevé en France au grade de Commandeur de
la Légion d'honneur en décembre 1981 et fut l'un des écrivains préférés de François Mitterrand.
Il fut aussi
l'initiateur et membre du comité permanent des rencontres intellectuelles de La Havane.
Dans L'automne du patriarche, paru en 1976, Gabriel Garcia Marquez crée un dictateur grotesque dans une histoire
admirablement maîtrisée sur le plan de l'écriture, usant de l'exagération hypertrophique pour démystifier le sujet.
L'auteur s'inspire d'une des plus grandes figures de l'histoire de l'Amérique du Sud, Simón Bolívar "El Libertador" qui,
déçu et malade, accusé d'avoir des aspiration dictatoriales, finit ses jours sur la côte colombienne à Santa Marta en
1830.
Le Général dans son labyrinthe qui paraît en 1990 est un bien étrange roman sur les derniers jours de Bolívar
réinventés par l'auteur et une magnifique méditation sur la fin d'un homme et de ses rêves.
Vision lucide d'un
écrivain qui reste néanmoins optimiste sur le futur des États de l'Amérique latine..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Résumé de Cent Ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
- Chronique d'une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez
- Amour au temps du choléra (l') de Gabriel Garcia Marquez
- Gabriel Charles, abbé de LATTAIGNANT (1697-1779) - Le Mot et la Chose
- Gabriel Charles, abbé de LATTAIGNANT (1697-1779) - Les pantins