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Georges Perec

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Georges Perec 1936-1982 Georges Perec est né le 7 mars 1936, fils d'Icek Perec et de Cytla Szulewicz, tous deux Juifs polonais émigrés en France. Pendant la guerre, la mère et les grands-parents de Perec disparaissent en déportation, son père meurt au combat en 1940. Georges Perec qui a passé l'essentiel de la guerre dans le Vercors a été élevé par son oncle et sa tante. Études classiques puis il envisage une licence d'histoire qu'il arrête en route. Ses premières notules paraissent en 1955 à la NRF. Il écrit trois romans à 21 ans : L'Attentat de Sarajevo, Le Condottiere, J'avance masqué. Il ne les publie pas. Après son service militaire puis son mariage il envisage la création d'une revue, La Ligne Générale, abandonne, publie divers articles dans la revue Partisans. Enfin en 1965, son livre Les Choses obtient le prix Renaudot. En 1966, il entre à l'OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) et il publie régulièrement des romans, des textes. Il a une rubrique de mots croisés, participe à des films, tourne lui-même... Il mène avec d'autres écrivains une réflexion sur les limites de la création littéraire dans l'obéissance aux principes formels. Georges Perec est un des écrivains les plus originaux et les plus importants de notre époque : "Mon ambition d'écrivain serait de parcourir toute la littérature de mon temps sans jamais avoir le sentiment de revenir sur mes pas ou de remarcher dans mes propres traces et d'écrire tout ce qui est possible à un homme d'aujourd'hui d'écrire". Sa démarche est tout à la fois une recherche sur les mots, et un jeu pour retrouver une identité, une présence impalpable et fuyante... Ainsi lorsqu'il publie La Disparition (un roman dans lequel a disparu la lettre e) et les Revenantes (un autre dans lequel elle revient). Il est mort en 1982 d'un cancer des bronches. Bibliographie : Les Choses (1965), Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour (1966), Un homme qui dort (1967), La disparition (1969), Les revenantes (1972), W ou le souvenir d'enfance (1975), Je me souviens (1978), La vie mode d'emploi (1978) ; Essais : Espèces d'espaces (1974), Penser/classer (1985) ; Poésie : La boutique obscure (1973), Alphabet (1976), La Clôture (1980) ; Théâtre : L'augmentation ; Cinéma : Un homme qui dort (1974, scénario), L'oeil de l'autre (1976, scénario), Série noire (1979, dialogues), Récits de Ellis Island (1979).

« Georges Perec 1936-1982 Georges Perec est né le 7 mars 1936, fils d'Icek Perec et de Cytla Szulewicz, tous deux Juifs polonais émigrés en France.

Pendant la guerre, la mère et les grands-parents de Perec disparaissent en déportation, son père meurt au combat en 1940.

Georges Perec qui a passé l'essentiel de la guerre dans le Vercors a été élevé par son oncle et sa tante.

Études classiques puis il envisage une licence d'histoire qu'il arrête en route.

Ses premières notules paraissent en 1955 à la NRF.

Il écrit trois romans à 21 ans : L'Attentat de Sarajevo, Le Condottiere, J'avance masqué.

Il ne les publie pas.

Après son service militaire puis son mariage il envisage la création d'une revue, La Ligne Générale, abandonne, publie divers articles dans la revue Partisans.

Enfin en 1965, son livre Les Choses obtient le prix Renaudot.

En 1966, il entre à l'OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) et il publie régulièrement des romans, des textes.

Il a une rubrique de mots croisés, participe à des films, tourne lui-même...

Il mène avec d'autres écrivains une réflexion sur les limites de la création littéraire dans l'obéissance aux principes formels.

Georges Perec est un des écrivains les plus originaux et les plus importants de notre époque : "Mon ambition d'écrivain serait de parcourir toute la littérature de mon temps sans jamais avoir le sentiment de revenir sur mes pas ou de remarcher dans mes propres traces et d'écrire tout ce qui est possible à un homme d'aujourd'hui d'écrire". Sa démarche est tout à la fois une recherche sur les mots, et un jeu pour retrouver une identité, une présence impalpable et fuyante...

Ainsi lorsqu'il publie La Disparition (un roman dans lequel a disparu la lettre e) et les Revenantes (un autre dans lequel elle revient).

Il est mort en 1982 d'un cancer des bronches. Bibliographie : Les Choses (1965), Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour (1966), Un homme qui dort (1967), La disparition (1969), Les revenantes (1972), W ou le souvenir d'enfance (1975), Je me souviens (1978), La vie mode d'emploi (1978) ; Essais : Espèces d'espaces (1974), Penser/classer (1985) ; Poésie : La boutique obscure (1973), Alphabet (1976), La Clôture (1980) ; Théâtre : L'augmentation ; Cinéma : Un homme qui dort (1974, scénario), L'oeil de l'autre (1976, scénario), Série noire (1979, dialogues), Récits de Ellis Island (1979).. »

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