Gilles DURANT DE LA BERGERIE (1550-1605) - Ode
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Gilles DURANT DE LA BERGERIE (1550-1605) - Ode Tandis que la France est armée, Et qu'une guerre envenimée Trouble son repos et le mien : Le plus beau que je puisse faire, Pendant que le vent est contraire, C'est de ne me mêler de rien. Je laisse rouler la tempête La foudre passe sur ma tête, S'il faut mourir, me voilà prêt : A mon destin je m'abandonne, Je veux ce que le Ciel ordonne, Il faut vouloir ce qu'il lui plaît. Le soin des affaires publiques Rend nos esprits mélancoliques. Binet, allons les rejetant : Cherchons la paix entre les armes, Les Muses ont assez de charmes Pour nous rendre heureux et contents.
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