Ionesco écrit : « il peut y avoir crise du théâtre parce qu'il y a des metteurs en scène orgueilleux qui écrivent eux la pièce. Ce n'est pas parce qu'ils écrivent une pièce qu'il y a crise du théâtre mais parce qu'ils écrivent tout le temps la même pièce qui n'est pas celle de leur auteur ». Que pensez vous de cette réflexion? Quelle lace donne -t-elle au texte? à la mise en scène ?
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- Pensez-vous qu'au théâtre il faille ménager des effets de surprise ou qu'il importe peu que le spectateur connaisse l'issue de l'action ? L'essentiel d'une pièce de théâtre est-il dans l'intrigue, dans la mise en oeuvre et en scène du texte ou dans le message que l'auteur transmet dans sa pièce ?
- Pensez-vous qu'au théâtre il faille ménager des effets de surprise ou qu'il importe peu que le spectateur connaisse l'issue de l'action ? L'essentiel d'une pièce de théâtre est-il dans l'intrigue, dans la mise en oeuvre et en scène du texte ou dans le message que l'auteur transmet dans sa pièce ?
- "D'ailleurs, quel que soit l'état conscient dans lequel l'auteur a écrit la pièce, il ne la connaît pas... c'est le metteur en scène qui découvrira en particulier si le texte est effectivement tragique ou comique" (J. Giraudoux). Pour créer une pièce il faut être deux : l'auteur et la salle... La pièce toute entière ne vit que les soirs de rencontre avec le public - rencontres toujours surprenantes (A. Salacrou). Vous expliquerez ces réflexions sur le théâtre en vous appuyant sur de
- Tout est permis au théâtre: incarner des personnages, mais aussi matérialiser des angoisses, des présences intérieures. Il est donc non seulement permis, mais recommandé, de faire jouer les accessoires, faire vivre les objets, animer les décors, concrétiser les symboles. De même que la parole est continuée par le geste, le jeu, la pantomime, qui, au moment où la parole devient insuffisante, se substituent à elle, les éléments scéniques matériels peuvent l'amplifier à leur tour. A la l
- Dans l'Art poétique (1674), Boileau analyse ce qui contribue à l'échec ou à la réussite d'une pièce de théâtre. Pour le choix du thème et la mise en oeuvre de l'intrigue, il écrit : « Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable ; / Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable ;/ Une merveille absurde est pour moi sans appas :/ L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. » Pensez-vous que ces préceptes, établis à l'époque du théâtre classique et pour lui, puissent être