Ionesco remet en cause la distinction traditionnelle entre le comique et le tragique : j'ai intitulé mes comédies antipièces, drames comiques, et mes drames pseudodrames ou farces tragiques, car, me semble-t-il, le comique est tragique, et la tragédie de l'homme est dérisoire. En vous appuyant sur votre lecture de Dom Juan, de Tartuffe, et des textes de corpus (Beckett, Bücner, Koltes) et de toute autre texte théâtral pertinent vous pourrez expliquer, commenter et éventuellement discut
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- Ionesco remet en cause la distinction traditionnelle entre le comique et le tragique : j'ai intitulé mes comédies antipièces, drames comiques, et mes drames pseudodrames ou farces tragiques, car, me semble-t-il, le comique est tragique, et la tragédie de l'homme est dérisoire. En vous appuyant sur votre lecture de Dom Juan, de Tartuffe, et des textes de corpus (Beckett, Büchner, Koltes) et de toute autre texte théâtral pertinent vous pourrez expliquer, commenter et éventuellement discu
- Après avoir parlé du théâtre de Samuel Beckett, Gaétan Picon déclare à propos des pièces d'Ionesco qu'on assiste à notre époque à une « mise en question de la convention théâtrale ». En vous appuyant sur l'oeuvre d'un des écrivains que l'on a rangés parmi les créateurs d'un «anti-théâtre » vous montrerez comment elle s'oppose sur le plan des structures dramatiques et sur celui de la conception du comique au théâtre traditionnel.
- Dans quelle mesure la comédie constitue-t-elle un moyen privilégié de remettre en cause les rapports entres maître et serviteur ? Vous répondrez en vous appuyant sur les textes du corpus et sur d'autres extraits de comédies que vous connaissez.
- « Le personnage dramatique ne commence vraiment à vivre que sur scène. Les diverses interprétations qu'on peut en donner le modifient de façon sensible » de Maurice Desotes dans Les grands rôles du théatre de Racine en 1957. Je doit discuter cette affirmation en un développement organisé, s'appuyant sur des exemples précis tiré du corpus donné c'est à dire Phèdre de Racine, Hernani de Victor Hugo, En attendant Godot de Beckett et Le Roi se meurt de Ionesco.
- Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même si