Ionesco répond à une critique parue suite à la représentation de Rhinocéros à l'Odéon-Théâtre de France, mise en scène par Jean Louis Bonault le 22 Janvier 1960. Le journaliste reproche à Ionesco le fait que l'on ne puisse trancher entre une comédie ou une tragédie face au théâtre de l'absurde, et de Rhinocéros en particulier.
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- Ionesco écrit : « il peut y avoir crise du théâtre parce qu'il y a des metteurs en scène orgueilleux qui écrivent eux la pièce. Ce n'est pas parce qu'ils écrivent une pièce qu'il y a crise du théâtre mais parce qu'ils écrivent tout le temps la même pièce qui n'est pas celle de leur auteur ». Que pensez vous de cette réflexion? Quelle lace donne -t-elle au texte? à la mise en scène ?
- Eugène Ionesco, Rhinocéros, Acte I, Scène 1, 1960.
- Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « l'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène jud
- Commentez et discutez cette analyse du genre autobiographique : « L'autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s'inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre. » (G. Mathieu-Castellani, La Scène jud
- Dans son essai critique Sur Racine, Roland Barthes qualifie Bérénice de « tragédie de l'aphasie » ; Jean Starobinski, quant à lui, souligne « que dans le théâtre français classique, et singulièrement chez Racine, les gestes tendent à disparaître au profit du langage, il faut ajouter au profit du regard. Les scènes chez Racine sont des « entrevues ». Les personnes du drame se parlent et s'entre-regardent mais les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure... Ils troublent les