Isaac HABERT (1560-1615) - Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit
Extrait du document
Isaac HABERT (1560-1615) - Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit, S'amasse sur ce lieu privé de la lumière ! L'air s'est noirci partout, ô ma douce guerrière, Depuis que ton bel oeil ici plus ne reluit. Le Soleil amoureux de ta beauté te suit, Les Grâces, les Amours, ne te laissent derrière, Amour qui tient mon âme en tes yeux prisonnière Appelle à soi mon coeur, qui le suivant me fuit. Pour ton départ les bois ont séché leur feuillage, Les oiseaux ont cessé de regret leur ramage, Ces prés ont effacé leurs plus belles couleurs, Les Nymphes de ces champs ont pleuré ton absence, Moi, sans âme et sans coeur, animé de douleurs, Je pleure ton départ, père de ma souffrance.
Liens utiles
- Isaac HABERT (1560-1615) - J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs
- Isaac HABERT (1560-1615) - Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux
- Isaac HABERT (1560-1615) - Le pourtraict
- Isaac HABERT (1560-1615) - Ah ! que je suis fâché ! maudit soit le réveil
- Isaac HABERT (1560-1615) - Sur la sombre minuit qu'une liqueur miellée