Jean de SPONDE (1557-1595) - Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe
Extrait du document
Jean de SPONDE (1557-1595) - Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe De travail en travail par tant de mouvements, Depuis qu'il est banni dans ces éloignements, Tout agile qu'il est ne change point de place. Ce que vous en voyez, quelque chose qu'il fasse, Il s'est planté si bien sur si bons fondements, Qu'il ne voudrait jamais souffrir de changements Si ce n'est que le feu ne pût changer de place. Ces deux contraires sont en moi seul arrêtés Les faibles mouvements, les dures fermetés : Mais voulez-vous avoir plus claire connaissance Que mon espoir se meurt et ne se change point ? Il tournoie à l'entour du point de la constance Comme le ciel tournoie à l'entour de son point.
Liens utiles
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mon coeur ne te rends point à ces ennuis d'absence
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Quand le vaillant Hector, le grand rempart de Troie
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Tout le monde se plaint de la cruelle envie
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Les vents grondaient en l'air, les plus sombres nuages
- Jean de SPONDE (1557-1595) - Mortels, qui des mortels avez pris vostre vie