Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Phillis) - Durant la belle nuit, dont mon ame ravie
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Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Phillis) - Durant la belle nuit, dont mon ame ravie Durant la belle nuit, dont mon ame ravie Preferoit les clartez à celles d'un beau jour, J'escoutois murmurer, au milieu de la Cour, Mille voix de loüange, et mille autres d'envie. Je ne sçay quelles morts plus douces que la vie, Faisoient sentir aux coeurs les charmes de l'Amour ; Et de mille beautez qui brilloient à l'entour, L'un tenoit pour Caliste, et l'autre pour Sylvie. Quand Phillis vint monstrer ses yeux armez de dards, De tous les assistans attira les regards, Et des autres objets effaça la memoire. Sa presence à l'instant fit sentir sa vertu, Et mon coeur fut saisi d'une secrette gloire, De la voir triompher, sans avoir combatu.
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