Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets divers) - Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée
Extrait du document
Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets divers) - Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée, Un injuste secours, par un injuste effort La pitié qui previent le moment de la mort, Quant c'est pour un amant, elle est trop avancée. Vous m'appellez cruelle, et vostre ame offencée Accuse mes rigueurs de son funeste sort. Le Ciel en soit l'arbitre, et qu'il juge du tort, S'il vient de mes effects, ou de vostre pensée. Beaux esprits, vostre mort venge vos desplaisirs, Et plus douce que moy, succede à vos desirs. C'est lors que j'ay pitié de vos flames esteintes. Le Sort ainsi m'afflige, et tous mes poursuivans. Mon humeur est ingrate aux plaintes des vivans, Et la cendre des morts est ingrate à mes plaintes.
Liens utiles
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets divers) - Messagers du sommeil, allez à la mal'heure
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Phillis) - Durant la belle nuit, dont mon ame ravie
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Phillis) - Quand je la vois briller sous un voile funeste
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets de Carite) - Carite pour jamais a quitté ces fontaines
- Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Je vogue sur la mer, où mon âme craintive