Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Philis, quand je regarde au teins promt et leger
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Jean VAUQUELIN DE LA FRESNAYE (1535-1607) - Philis, quand je regarde au teins promt et leger Philis, quand je regarde au tems promt et leger Qui derobe soudain nos coulantes années, Je commence à conter les saisons retournées, Qui viennent tous les jours nos beaux jours abreger. Car ja quarante fois nous avons veu loger Le soleil au Lion des plus longues journées, Depuis que nous avons nos amours demenées Soubz la foy qui nous fist l'un à l'autre engager. Et puis ainsi je dis : "O Dieu, qui tiens unie De si ferme union nostre amitié benie, Permets que jeune en nous ne vieillisse l'Amour ; Permets qu'en t'invoquant, comme jusqu'à cet heure, Augmente nostre Amour d'amour tousjour meilleure, Et telle qu'au premier, soit-elle au dernier jour !"
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