LA POLITIQUE LAMARTINIENNE
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D'abord légitimiste, Lamartine, aussitôt après 1830, s'affirme partisan. de la démocratie. Le devoir primordial de l'homme lui paraît être de travailler pour ses semblables et, s'il le faut, de se sacrifier pour eux. Il a lui-même prêché d'exemple. Une fois passée la fougue de sa jeunesse, il n'a plus songé que son devoir, renonçant volontairement au bonheur égoïste, essayant de construire un monde pacifique et fraternel. Il croit au progrès continu de l'humanité. Mais son action politique et sociale est subordonnée à. ses convictions religieuses. Il ne se propose pas d'autre fin que le service de Dieu.
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- BAUDELAIRE écrit dans son grand article sur Victor Hugo : Quand on se figure ce qu'était la poésie française avant qu'il apparût, et quel rajeunissement elle a subi depuis qu'il est venu, quand on imagine le peu qu'elle eût été s'il n'était pas venu, combien de sentiments mystérieux et profonds, qui ont été exprimés, seraient restés muets; combien d'intelligences il a accouchées, il est impossible de ne pas le considérer comme un de ces esprits rares et providentiels qui opèrent, dans
- Denis Diderot (1713-1784), Encyclopédie, article « Autorité politique » (extrait).