La vérité n'est pas pour le philosophe une maîtresse qui corrompe son imagination et qu'il croît trouver partout; il se contente de la pouvoir démêler où il peut l'apercevoir. Il ne la confond point avec le vraisemblance [...]", Dumarsais, Article "Philosophe", Encyclopédie. Vous montrerez comment le philosophe des lumières s'inscrit comme un modèle intellectuel et moral selon la définition de Dumarsais.
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- La vérité n'est pas pour le philosophe une maîtresse qui corrompe son imagination et qu'il croît trouver partout; il se contente de la pouvoir démêler où il peut l'apercevoir. Il ne la confond point avec le vraisemblance [...], Dumarsais, Article Philosophe, Encyclopédie. Vous montrerez comment le philosophe des lumières s'inscrit comme un modèle intellectuel et moral selon la définition de Dumarsais.
- En quoi le conte philosophique de Voltaire, Micromégas, illustre-t-il la définition que Dumarsais donne du philosophe des Lumières dans son article de l'encyclopédie ?
- « Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire. » - Vous montrerez que Candide souligné de Voltaire rempli la fonction d'apologue tel que lui-même la définit dans son conte Le Taureau Blanc.
- Alors qu'il cherchait vainement un éditeur pour A la recherche du temps perdu, Proust écrivait en 1913, à la Nouvelle Revue française : Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l'oeuvre. Quelles réflexions vous inspire cette affirmation, si vous considérez plus particulièrement Du côté de chez Swann, qui parut à la fin de cette même année ?
- Dans le Taureau blanc, Voltaire fait dire à la princesse Armaside : les contes qu'on pouvait faire à la quadrisaïeule de la quadrisaïeule de ma grand-mère ne sont plus bon pour moi [...] Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désir qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités fines qui échappent au vulgaire. Vous mont