L'âme féminine : Colette
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Gabrielle Colette, née en 1873 à Saint-Sauveur, dans l'Yonne, a décrit, dans La Maison de Claudine, le charme de la demeure familiale où elle passa son enfance auprès d'un père chimérique et d'une mère tendrement aimée. Ses premiers romans livrent au public « des fragments déformés de sa vie sentimentale ». De Claudine à l'école (1900) à La Retraite sentimentale (1907), elle conte, d'abord en collaboration avec Willy, son premier mari, l'histoire d'une jeune fille farouchement indépendante et secrètement exaltée, qui devient femme, puis veuve, et qui entretient dans la solitude le souvenir de son unique amour. Puis, dans Les Vrilles de la vigne (1908), Colette dit adieu à Claudine et à sa première jeunesse. Elle mène quelque temps une vie errante comme artiste de music-hall, partagée entre la passion d'une liberté inquiète et le rêve d'un stable bonheur : ce drame intérieur revit dans l'âme de Renée Néré, l'héroïne de La Vagabonde (19I0) et de L'Entrave (1913).
Liens utiles
- FORÊT DE CRÉCY - COLETTE, Les Vrilles de la vigne
- Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - De fureur, de souci, mon âme tourmentée
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Mon âme, à Dieu, quoi que le coeur m'en fende
- Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - Mon âme languissait, et d'une longue haleine
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Ô triste, triste était mon âme