Le code littéraire de chaque époque se base sur une conception esthétique que l'histoire et la culture d'une nation produisent. Cette conception esthétique se concrétise par la création de genres littéraires visant à donner des règles fixes à suivre et des contraintes à respecter. Cependant, les intellectuels ont souvent bouleversé ces genres en dissimulant des messages cachés. Si, d'une part, les genres représentent des codes narratifs, d'autre part, la langue a pu être utilisée comm
Extrait du document
xxx ?
Liens utiles
- Pensez-vous que le texte polémique, qu'il soit sous la forme du pamphlet, de l'apologue, de la lettre ouverte..., soit le meilleur moyen d'exprimer une critique et de convaincre un destinataire ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur des exemples précis et sans vous limiter au corpus ci-dessus.
- Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
- A l'aide d'exemples précis, vous expliquerez et discuterez cette phrase d'un critique contemporain sur la création littéraire : « On n'écrit pas parce qu'on sait, on écrit pour tenter d'éclairer la part d'ombre qui nous échappe. »
- « ... il n'y a poésie qu'autant qu'il y a méditation sur le langage, et à chaque pas réinvention de ce langage. Ce qui implique de briser les cadres fixes du langage, les règles de la grammaire, les lois du discours. C'est bien ce qui a mené les poètes si loin dans le chemin de la liberté, et c'est cette liberté qui me fait m'avancer dans la voie de la rigueur, cette liberté véritable. » Louis Aragon. Vous analyserez et discuterez ces propos en vous appuyant sur des exemples précis.
- « L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse », écrivait Claude-Edmonde Magny en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918. En vous appuyant sur des exemples précis que vous emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à peu et commen