Le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du coeur (BERGSON). Qu'en pensez-vous ?
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La pensée philosophique française au début du XXe siècle est dominée par l'oeuvre de Henri Bergson, qui élabore un spiritualisme original, cependant que Léon Brunschvicg et Émile Durkheim, fondateur de la sociologie, affirment leur fidélité au rationalisme. Aux deux pôles opposés de l'horizon politique, Charles Maurras fonde l'Action française et, avec le concours d'animateurs comme Léon Daudet, encourage une réaction monarchiste; jean Jaurès anime le parti socialiste unifié et devient le porte-parole des luttes ouvrières.
Les maîtres de la critique littéraire révèlent une grande diversité de tempéraments : Ferdinand Brunetière, péremptoire, articule ses jugements au nom de principes arrêtés; Émile Faguet, plus souple, cherche à pénétrer le caractère de chaque écrivain; Jules Lemaitre semble s'abandonner au fil de ses impressions. Cependant, Gustave Lanson réagit contre les dangers du dogmatisme et du subjectivisme : il enseigne à tenir compte avant tout des faits, définit une méthode de recherche érudite et fonde la science de l'histoire littéraire.
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- Je n'ai jamais compris, pour ma part la différence que l'on fait entre tragique et comique. Le comique étant l'intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue, écrit Ionesco. Que pensez-vous de cette réflexion ?
- Pensez-vous que le théâtre comique, ou film comique, ont pour but unique de nous faire oublier la réalité en nous distrayant, en nous divertissant ?
- Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole