Le critique Arthur Wilson a pu qualifier l'oeuvre Jacques le fataliste de parabole du destin de l'homme. Vous commenterez cette opinion en vous appuyant sur votre lecture de l'oeuvre ?
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- Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même si
- « Le mythe de Don Juan n'est pas celui d'un coureur de jupons (...) Son charme ne réside pas essentiellement dans sa séduction physique et sensuelle. Il fascine parce qu'il s'impose comme un destin pour les faibles et joue auprès des robustes le rôle de révélateur de leur destinée. Quiconque l'a rencontré n'est plus, ne sera plus le même ». Vous commenterez de manière argumentée cette pensée de l'universitaire Jean Massin, en vous appuyant sur votre lecture du Dom Juan de Molière. Puis
- Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
- Claude Roy définit ainsi la fonction de l'écrivain, dans Le Commerce des classiques, 1953 : « Il v a des hommes dont le métier est de répondre aux questions, de résoudre les problèmes. l'homme politique et le mathématicien, l'ingénieur et l'arpenteur, leur métier c'est d'avoir réponse à tout. Le romancier, le poète, le critique, etc., leur métier est d'avoir question à tout, c'est de s'interroger et d'interroger, c'est de mettre en question ce que personne ne songeait à mettre en quest
- Dans La Religieuse "Diderot se livre à ce qu'il nomme lui-même une effroyable satire des couvents, mais cette volonté polémique ne vaudrait que pour l'anecdote s'il n'y développait une véritable méditation sur les méfaits de la solitude et sur les effets pervers de la violence que l'homme exerce contre la nature et contre lui-même- spirituellement par le fanatisme, physiquement par la répression systématique des besoins du corps". Dans quelle mesure ce propos de Pierre Lepape (Diderot,