LE ROMAN DU MOYEN ÂGE AU 17e SIÈCLE
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I. LE ROMAN AU MOYEN ÂGE
Roman : récit en prose ou en vers en langue vulgaire (langue romane) et non en latin. Deux courants.
1. Le roman courtois.
Dans la 2e moitié du 12e siècle, l'adoucissement des moeurs aristocratiques et l'influence des femmes (Aliénor d'Aquitaine) amènent le goût pour les récits d'aventures sentimentales lus par une dame lettrée ou un jongleur. Les romans antiques (Roman d'Alexandre, Roman de Troie) adaptent, sans souci des anachronismes, les légendes gréco-latines avec multiplication de prouesses guerrières, d'aventures romanesques et merveilleuses, intrigues amoureuses et peinture de la vie matérielle contemporaine. Les légendes celtiques du roi Arthur et des Chevaliers de la Table ronde inspirent l'oeuvre de Chrétien de Troyes (Lancelot, le Conte du Graal, réécrits en prose au 13e siècle avec approfondissement de l'inspiration mystique). La courtoisie venue de Provence place l'amour au premier plan. Celui-ci est source de toute vertu et de toute prouesse pour les vaillants chevaliers soumis à leur dame, plus fort que l'exil et plus fort que la mort dans Tristan et Yseut.
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